Privé de Jeux Olympiques, mais de bonne foi. Le ministre russe des Sports, Vitali Moutko dont le nom apparaît dans le rapport McLaren, a réagi à l’annonce du CIO, qui a décidé de l’interdire de se rendre en août aux Jeux de Rio, sur un ton diplomatique.

« J’espère que le Comité international olympique et l’Association des fédérations internationales olympiques des sports d’été étudieront notre cas et prendront une décision raisonnable », a ainsi déclaré Vitali Moutko, cité par l’agence Interfax.

Le ministre russe des sports a en outre affiché son quasi-soutien au CIO, dont il se dit « solidaire », et avec qui il est prêt à « coopérer pleinement » dans le domaine de la lutte antidopage en Russie. « S’il le faut, nous sommes prêts à n’envoyer aux JO (de Rio) que des sportifs et leurs entraîneurs », conclut Vitali Moutko.

Le ministre et son adjoint Iouri Nagornykh sont désignés comme les chevilles ouvrières du système de dopage d’Etat mis en place par la Russie depuis 2011, dans le rapport du juriste canadien Richard McLaren, commandé par l’Agence mondiale antidopage.