Dominé par l’Australien Millman, un joueur à sa portée, au deuxième tour de Wimbledon (6-7, 3-6, 6-4, 2-6) jeudi, Benoit Paire avait les boules. Au point de s'en prendre à l'arbitre de la rencontre, avec énormément de mauvaise foi. Oui, un peu comme à Roland-Garros.

« C’est dommage d’arriver sur des terrains où il n’y a pas de hawk-eye. On est quand même à Wimbledon et on a droit a des arbitres qui ne voient rien, s'est-il plaint en conférence de presse. Ce n’est pas normal que mon arbitre du jour soit toujours sur le circuit. Il n’a presque servi à rien. Les supporters australiens criaient pendant mes services et il trouvait ça normal… Il y a eu pas mal d’erreurs. »

Pour rappel, Benoît Paire n'est pas un grand fan du plus célèbre tournoi sur gazon. « Quitter Wimbledon, je m’en fous, avait-il lâché après son élimination du cru 2015. Ce n’est pas un tournoi que j’aime bien. Tout est pourri ici. Je ne suis pas le seul à penser ça, mais peut-être le seul à le dire. »