JO 2016: Des dizaines d'athlètes dopés privés de Rio?
JEUX OLYMPIQUES•Le président du CIO a annoncé que de nombreux sportifs devraient être empêchés de participer aux Jeux Olympiques de Rio...R.R. avec AFP
Le CIO met la pression. Suite aux récentes affaires de dopage qui visent la Russie lors des JO de Sotchi en 2014, et la révélation de 31 nouveaux cas de dopage détectés lors des JO de Pékin en 2008, le Comité international olympique a décidé de monter au créneau.
Dans une tribune publiée mercredi dans le quotidien Le Monde, son président Thomas Bach déclare que certains des athlètes contrôlés positifs n’iront pas à Rio. « Des dizaines d’athlètes dopés (seront) vraisemblablement empêchés de participer aux Jeux Olympiques de Rio de Janeiro », a-t-il annoncé.
Le président du CIO a également précisé avoir demandé de nouveaux tests sur les échantillons prélevés en 2014 lors des JO de Sotchi : « Nous avons demandé à l’AMA (Agence mondiale antidopage) de mener une enquête approfondie et d’envoyer un rapport complet au CIO. Le CIO, pour sa part, contribue et contribuera à répondre à ces allégations par toutes les mesures appropriées en son pouvoir. »
De possibles suspensions à vie
Bach a aussi expliqué qu’en cas de fraude avérée, les sanctions seront sévères et pourront aller jusqu’à une « suspension à vie ». Et d’ajouter : « Si l’enquête devait confirmer la véracité de ces allégations, cela révélerait une nouvelle dimension choquante du dopage, assortie d’un degré de criminalité sans précédent. Dans ce contexte, il est évident – et aucun athlète intègre dans le monde ne devrait en douter – que le CIO réagirait en s’appuyant sur sa politique éprouvée de tolérance zéro, non seulement vis-à-vis des athlètes individuels, mais aussi des membres de leur entourage, dans la limite de sa compétence. ».
31 cas de dopage découverts aux JO 2008 de Pékin
Pour justifier ces futures interdictions, Thomas Bach s’appuie sur les échantillons des JO de Pékin 2008 et de Londres 2012 sur lesquels de nouvelles analyses ont été faites. Dans un communiqué publié mardi, le CIO avait précisé que 454 échantillons de Pékin avaient donné lieu à 31 contrôles positifs, sur des sportifs de 12 pays et de 12 disciplines.