On se dirige peut-être vers un nouveau scandale lié à l'attribution d'une compétition sportive majeure. Des juges d'instruction français enquêtent depuis fin 2015 sur des soupçons de corruption dans l'attribution des JO 2020 à Tokyo. Ils ont découvert des versements suspects au profit d'une société d'un fils de l'ex-président de la Fédération internationale d'athlétisme, Lamine Diack, a affirmé jeudi à l'AFP une source proche de l'enquête.

Les interrogations portent sur des versements pour 1,3 million d'euros en 2013 pouvant provenir de l'équipe de candidature de Tokyo vers la société Black Tidings de Papa Massata Diack, l'un des fils de Lamine Diack, selon des révélations du quotidien britannique The Guardian confirmées par cette source.

En mars dernier, des journalistes du Guardian avaient révélé que les enquêteurs français avaient étendu leurs investigations sur la corruption dans l'athlétisme aux conditions d'attribution des JO 2016 et 2020.

En septembre 2013, Tokyo a été élue ville hôte pour ces Jeux Olympiques, au détriment de Madrid et Istanbul.