TENNISDopage: L'ancien patron de l'AMA compare les propos de Djokovic à ceux d'Armstrong

Dopage: L'ancien patron de l'AMA compare les propos de Djokovic à ceux d'Armstrong

TENNISPour Dick Pound, l'argument «je n'ai jamais été positif donc je suis propre» ne tient pas...
Le Canadien Dick Pound, ancien président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), brigue jeudi à Monaco la présidence du Tribunal arbitral du sport (TAS), en dépit de sa récente mise en cause judiciaire par l'Union cycliste internationale (UCI).
Le Canadien Dick Pound, ancien président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), brigue jeudi à Monaco la présidence du Tribunal arbitral du sport (TAS), en dépit de sa récente mise en cause judiciaire par l'Union cycliste internationale (UCI). - Pierre-Philippe Marcou AFP
Nicolas Camus

N.C.

L’allusion ne passera sûrement pas inaperçue. Alors que l’on parle beaucoup dopage en ce moment dans le tennis, l’ancien président de l’Agence mondiale antidopage s’est invité dans le débat, dans une vidéo diffusée jeudi sur STV.

Interrogé sur les propos de Novak Djokovic - « tant que nous n’avons pas de preuves que ce jeu n’est pas propre, alors il est propre » - lors des Laureus World Sports Awards, Dick Pound a clairement montré son désaccord : « C’est une approche à la Lance Armstrong, a déclaré le Canadien à STV. "Je n’ai jamais été positif donc je suis propre." Faux. (…) Je crois que cela va plus loin que ce que la plupart des personnes pensent. »

Le comparatif avec l’homme qui a été déchu de ses sept victoires dans le Tour de France plaira au Serbe. Ce dernier n’avait fait que confirmer les propos de son entraîneur, Boris Becker, qui avait jugé les insinuations d’Andy Murray « inacceptables ». « Tant qu’il n’y a pas de preuve, les joueurs sont 100 % innocents », disait l’Allemand.

« Ai-je déjà suspecté quelqu’un ? Oui »

Tout était parti de Murray, donc, qui avait déclaré la semaine passée à l’hebdomadaire britannique Mail on Sunday : « J’ai affronté des joueurs, dont je me suis parfois demandé comment cela se faisait qu’ils ne soient jamais fatigués. (…) Ai-je déjà suspecté quelqu’un ? Oui, vous entendez certaines choses. »