Dopage: Pas de JO pour le judoka Loïc Korval
JUDO•Il avait manqué à ses obligations de localisation à trois reprises...20 Minutes avec AFP
Le champion d'Europe de judo Loïc Korval (-66 kg) ne pourra pas participer aux JO 2016 de Rio car il n'aura pas purgé sa suspension d'ici là, selon une décision rendue jeudi par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
Le champion d'Europe de judo Loïc Korval (-66 kg) ne pourra pas participer aux JO 2016 de Rio car il n'aura pas purgé sa suspension d'ici là, selon une décision rendue jeudi par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
«Le Collège de l'AFLD a conclu que le sportif en cause devra s'abstenir de toute participation aux manifestations organisées par sa Fédération d'appartenance pour une période de six mois et treize jours à compter de la date à laquelle il recevra notification de l'arrêt du Conseil d'État du 15 avril 2016», a indiqué l'AFLD dans un communiqué.
Il peut encore déposer un recours
«Cela l'exclut d'une participation aux jeux Olympiques» de Rio (5-21 août), a précisé une source proche de l'agence, qui se base sur le Code mondial antidopage dont l'article 15-1 rend obligatoire à l'échelle mondiale toute décision prise par l'une des organisations signataires du code.
Korval peut encore déposer un recours devant le Conseil d'État et son avocat avait indiqué récemment qu'il le ferait.
Pas dans les 22 meilleurs
Si Korval obtient gain de cause devant le Conseil d'Etat, il lui faudrait décrocher son billet pour Rio sportivement en se maintenant dans le Top 22 mondial. Mais, selon le directeur technique national de la Fédération française de judo, Jean-Claude Senaud, il est sorti de la zone de qualification en raison de sa suspension qui l'empêche en outre de participer cette semaine aux Championnats d'Europe à Kazan (Russie), où il aurait pu accumuler des points.
Après moult aléas dans les procédures, l'AFLD avait infligé le 10 septembre dernier au judoka une suspension de deux ans pour trois manquements à ses obligations de localisation (entre le 18 septembre 2013 et le 21 août 2014). Une peine réduite à un an la semaine dernière par le Conseil d'État, saisi par Korval.