RUGBYFrance-Angleterre: La Coupe du monde a été un fiasco? On ne change rien et les Bleus sont cinquièmes du Tournoi

France-Angleterre: La Coupe du monde a été un fiasco? On ne change rien et les Bleus sont cinquièmes du Tournoi

RUGBYL'Ovalie tricolore est toujours gangrénée par les mêmes soucis...
Fickou et Le Roux ont souffert contre Billy Vunipola lors de France-Angleterre.
Fickou et Le Roux ont souffert contre Billy Vunipola lors de France-Angleterre. - Matthew Impey/Shutterst/SIPA
Romain Baheux

Romain Baheux

Une zone mixte d’un match de l’équipe de France de rugby a quelque chose de très pratique mais aussi d’incroyablement frustrant pour la presse : les joueurs sont disponibles et nombreux mais ils répètent toujours la même chose. Pourquoi ? Tout simplement parce que les Bleus, cinquièmes du Tournoi des six nations après ce dernier revers contre l’Angleterre (21-31), traînent toujours les mêmes contraintes.

Après tout, ce n’est pas comme si les All Blacks avaient administré une correction mémorable (62-13) en quart de finale du dernier Mondial à une France qui n’ambitionnait rien de moins que de remporter la compétition. Que pointait-on du doigt à l’époque ? Trop de matchs, pas assez de préparation commune et un fossé qui ne cessait de se creuser avec le reste du monde. Pour tenter de trouver des solutions, on a créé une commission qui doit rendre son rapport fin mars. En attendant, on se débrouille à l’ancienne et c’est presque avec un sourire compatissant qu’on a accueilli des Bleus venus pointer du doigt les mêmes problèmes.

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« On n’a pas le temps de travailler ensemble, il faut nous en laisser », lâche l’ouvreur Jules Plisson. « On fait des allers-retours entre Marcoussis et nos clubs, ce n’est pas facile », poursuit le pilier Uini Atonio. « On a toujours les mêmes problèmes de calendrier, les mecs enchaînent les matchs et c’est compliqué, souffle Jean-Frédéric Dubois, entraîneur en charge des arrières. On ne joue pas le même tournoi que les autres nations, mais c’est toujours la même rengaine. »

Miam, l’Australie et la Nouvelle-Zélande viennent cet automne

Cette année, comme les précédentes, le staff des Bleus a brûlé des cierges pour éloigner les risques de blessure des corps de leurs hommes. Entre la réception de l’Irlande et le pays de Galles, il a vu son capitaine Guilhem Guirado disputer soixante minutes d’un match à Oyonnax avec Toulon alors que Guy Novès avait demandé sa mise au repos. Et en juin, il devra encore bricoler avec un groupe ultra-remodelé lors d’une tournée en Argentine qui sera compliqué puisque sans les joueurs des quatre formations demi-finalistes du Top 14.

«On risque de prendre assez cher», lâche Dubois, qui se prépare à expliquer le plan de jeu des Bleus à une palanquée de nouveaux éléments. Et ce n’est pas le plus drôle puisque cet automne, les Bleus n’auront encore que quelques jours pour préparer les test-matchs contre l’Australie et la Nouvelle-Zélande, soit les deux finalistes du dernier Mondial. Ça nous promet encore de belles zones mixtes.