Marinette Pichon débute demain avec les Bleues le Mondial de football féminin aux Etats-Unis

Marinette Pichon débute demain avec les Bleues le Mondial de football féminin aux Etats-Unis

Quelles sont les ambitions des Bleues dans cette compétition ? Marinette Pichon : Passer le premier tour serait une belle performance. Notre groupe est relevé avec la Norvège, notre bête noire. Mais le Brésil et la Corée du Sud sont à notre niveau. Pensez
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Quelles sont les ambitions des Bleues dans cette compétition ? Marinette Pichon : Passer le premier tour serait une belle performance. Notre groupe est relevé avec la Norvège, notre bête noire. Mais le Brésil et la Corée du Sud sont à notre niveau. Pensez-vous pouvoir rivaliser avec les meilleures nations, telles que les Etats-Unis ou la Chine ? Il y a encore un fossé entre ces pays et nous. Si on arrive à les accrocher, ce sera toujours un exploit. Comment s’est passée votre préparation pour le Mondial ? Cela a été très intense. Il y a eu plusieurs stages : à Pornic, Tignes, Clairefontaine et au camp d’entraînement de Boston. On a travaillé nos aptitudes physiques et les différentes phases de jeu. Cela a permis de souder le groupe. Que peut-on vous souhaiter pour le match d’ouverture, samedi ? Marquer un triplé contre la Norvège... à Philadelphie, la ville où je joue. Sur un plan personnel, que vous ont apporté ces deux années passées aux Etats-Unis ? Un statut professionnel avant tout. Lorsqu’on va faire une publicité pour un sponsor, tout est mis en oeuvre pour que l’on ne manque pas les entraînements. Tout ce travail m’a permis de me rendre compte de mes capacités et de les développer au plus haut point. Ne pas avoir à faire huit heures de travail avant d’aller à l’entraînement, ça change la vie ! Comment s’est déroulée votre acclimatation à Philadelphie ? J’ai eu du mal au départ. Mais désormais, je maîtrise l’anglais et je suis assez populaire. Au début, j’ai tout donné au football, je ne pensais qu’à cela. Maintenant, je prends plus le temps. Jai suivi la finale NBA de Tony Parker, par exemple. C’était énorme ! Propos recueillis par G. Conte