«Il faut cadrer» l'usage des réseaux sociaux par les joueurs sans le leur interdire, a estimé dimanche le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, interrogé sur l'affaire Aurier, en donnant un exemple vécu lors du Mondial 2014.

«Ca fait partie de la vie d'aujourd'hui, il faut cadrer, c'est tout, a dit le sélectionneur sur Canal+ à propos de cet usage par les joueurs. Je ne me sens pas de prendre une position radicale et d'interdire. De quel droit j'interdirais ? Ca fait partie de la liberté de chacun».

« "Je ne souhaite pas prendre une position radicale. De quel droit interdirais-je l'usage des réseaux sociaux en #EDF ?" D. Deschamps #CFC300 — Canal Football Club (@CanalFootClub) February 21, 2016 »

«Il faut savoir ce qu'on met en termes de photos et de commentaires, a-t-il ajouté. Je vais vous prendre un exemple: quand on était au Brésil, dans notre camp de base, il y avait une ou deux piscines. Si les joueurs se prennent en selfie autour de la piscine, il n'y a rien de mal. Mais si en France ils se disent: "Mais qu'est-ce qu'ils font là-bas, ils sont en train de faire du tourisme, ils bronzent ?".. Il faut faire attention à l'interprétation».

« Journée détente en famille dans la Drôme #France - Un dia relajandose con la familia ! #TeamVarane pic.twitter.com/7CwCGodrNq — Raphaël Varane (@raphaelvarane) 20 Février 2016 »

«Aujourd'hui, ça fait votre bonheur, les réseaux sociaux, a aussi lancé Deschamps en parlant des médias. Dès qu'il y a quelque chose qui peut sortir, il y a un buzz toutes les quinze minutes... Ce n'est pas toujours vérifié malheureusement».

Serge Aurier a rendez-vous lundi avec les dirigeants du PSG, qui décideront d'une sanction après l'épisode de la vidéo sur internet où l'arrière droit insulte Laurent Blanc («fiotte») et égratigne certains de ses coéquipiers (Sirigu, Di Maria, Ibrahimovic). Mis à pied, l'international ivoirien de 23 ans avait présenté ses excuses dimanche dernier.