Il a été l’attraction de la soirée. Acclamé dès l’annonce de la composition des équipes, Salvatore Sirigu, qui faisait sa première apparition au Parc des Princes cette saison, a été ovationné par le public à chaque prise balle. Une manière pour les supporters parisiens de lui prouver leur attachement. Et aussi peut-être de mettre un peu de pression à Kevin Trapp, auteur d’une nouvelle boulette dimanche contre Lyon. En tout cas, le gardien italien a passé une de ses meilleures soirées depuis bien longtemps. Et en profite pour revenir sur la question de sa non-titularisation contre le Shakhtar.

« Sirigu sur-applaudi à chaque intervention. Le public aurait-il choisi son camp ? #PSGASSE — Damien Dubras (@ddubras) December 16, 2015 »

Comment vous avez vécu ce match en tant que titulaire ?

Ça fait plaisir, vraiment. Ça faisait longtemps que je n’avais pas joué au Parc, c’était particulier.

Surtout avec ces applaudissements du public non ?

Ce n’est pas la première fois, mais c’est vrai qu’après une période comme celle-là où je n’ai pas beaucoup joué, tu le remarques encore plus. Des fois j’étais même gêné, franchement, par cette chaleur des supporters.

C’était pour vous dire au revoir à votre avis ?

Je ne sais pas. Ça, il faut le demander aux supporters.

Comment vous êtes-vous senti sur le terrain ?

Bien, ça a été. C’était un peu bizarre au début. Même si on s’entraîne à fond tous les jours, c’est différent d’être sur le terrain pour un match. Mais après ça a été, j’avais très envie de jouer.

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Vous jouerez le quart de finale contre Lyon en janvier ?

Je ne sais pas, c’est le coach qui décide. Jusqu’à présent je n’ai rien dit à propos de ses décisions, là encore ce sera à lui de voir.

Mais vous serez encore là, au PSG ?

On verra. C’est encore tôt pour parler de quoi que ce soit. Pour le moment je suis un joueur du PSG, sous contrat.

Pourquoi n’avez-vous pas joué contre le Shakhtar ?

Le coach a déjà parlé de ça [Blanc a dit que c’était pour ne pas empêcher un éventuel transfert au mercato], je ne vais pas en rajouter. Juste, ça m’énerve un peu que des personnes parlent sans rien savoir. Moi j’ai le respect du club, de mes coéquipiers, du coach, jamais je ne refuserai de jouer un match. Vous pensez que si le coach m’avait demandé de jouer, j’aurais dit non parce que je suis fâché et tout ? Non… Vous pouvez dire que je suis nul, que je sers à rien, mais pas que je n’ai pas toujours été professionnel. SI quelqu’un pense différemment, qu’il vienne me le dire en face. Mais pas dans les journaux, parce que c’est un peu déguelasse je trouve.

Ça vous a blessé ?

Non pas blessé mais gêné. Parce que ça me fait passer pour une personne que je ne suis pas. Il faut respecter les gens. Après, on s’est bien expliqué avec le coach, c’est du passé maintenant. C’est des choses qui dans le foot arrivent souvent, malheureusement.

Le mois dernier avec l’Italie vous disiez que vous alliez étudier toutes les propositions. Vous êtes toujours dans le même état d’esprit ?

Quand tu es dans ma situation, tu es prêt à tout écouter oui. C’est normal. Mais pour l’instant je me sens joueur du PSG. S’il y a des propositions, on parlera avec mon agent et le club et on fera au mieux pour tout le monde.

Tu n’as pas envie de partir mais tu as envie de jouer c’est ça ?

T’as déjà vu un joueur qui n’avait pas envie de jouer ? Moi non, personnellement. C’est difficile.