FOOTBALLMontées-descentes: Finalement, on ne change rien pour cette saison

Montées-descentes: Finalement, on ne change rien pour cette saison

FOOTBALLAinsi en a décidé la FFF...
Nicolas Camus

N.C. avec AFP

On ne change rien. En tout cas pas tout de suite. La Fédération française de football (FFF), réunie samedi en Assemblée générale, a décidé du maintien du statu quo concernant les montées et descentes pour la saison en cours, alors que la LFP souhaitait l’appliquer dès cette saison.

« Le groupe de travail mis en place par la FFF était favorable à l’instauration d’un système en 2+1 (deux montées, deux descentes et un barrage) à compter de la saison 2016/17, a exposé Christophe Drouvroy, directeur des compétitions nationales. Malheureusement, le Conseil d’administration de la LFP a considéré au mois de novembre qu’il devait être adopté dès la fin de la saison, une position qui ne pouvait pas être validée puisqu’il est impossible de modifier les données d’un règlement en cours de route. »

Un consensus espéré pour 2016-2017

« Il me revient donc de vous présenter le caractère infructueux des travaux menés », a-t-il ajouté, actant le « maintien du nombre existant de montées et de descentes pour la saison 2015-16 tout en continuant d’œuvrer à un consensus pour 2016-17 ». L'Assemblée générale a approuvé le statu quo et la poursuite des discussions à 83 %, approbation saluée par des applaudissements.

« La FFF propose la règle des 2+1, elle trouve ça bien, et moi je n’ai jamais fait d’objection de principe, avait déclaré Frédéric Thiriez, président de la LFP le 12 novembre. Alors va pour le 2+1, le petit point est que Noël Le Graët (patron de la 3F) le propose pour dans 18 mois. A quoi nous disons : "Si c’est bien, faisons-le dès la fin de la saison". »

La question des montées et descentes empoisonne depuis plusieurs mois les relations entre LFP et FFF, depuis que cette dernière a annulé le passage, voté par la LFP, à deux montées - deux descentes entre L1 et L2 au nom de « l’intérêt supérieur du football ». La LFP a contesté cette annulation devant le Conseil d’Etat.