Ils ont suivi ça de loin, retenus par leurs obligations internationales, mais comme tous les Parisiens, David Luiz et Edinson Cavani ont été fortement touchés par les attentats qui ont frappé l'Est de Paris vendredi. Le défenseur brésilien, concerné par la rencontre face à l'Argentine vendredi soir, a réagi en premier, un peu paniqué.

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«Il n’y a rien de pire que de voir des gens perdre la vie. J’ai appelé à Paris. J’ai ma petite amie, de la famille et des amis là-bas. Ils étaient tous tristes et effrayés. Je ne sais pas ce que je vais faire, si je vais là-bas, ou pas... C’est mon travail mais si cela ne dépendait que de moi, je resterais».

Même inquiétude du côté d'Edinson Cavani, qui a encore un match à jouer avec l'Uruguay avant de rentrer (face au Chili mardi). C'est horrible, pour le foot comme pour la ville. On parlait du fait que David Luiz ne voulait pas rentrer à Paris et Edinson nous a dit qu'il préférerait ne pas avoir à rentrer non plus», a expliqué Alejandro Gonzalez, son compère en sélection Les deux hommes sont pourtant attendus jeudi à l'entraînements au Camp des Loges.