JUSTICEAfrique du Sud: La demande de libération anticipée de Pistorius de nouveau examinée

Afrique du Sud: La demande de libération anticipée de Pistorius de nouveau examinée

JUSTICEElle avait été bloquée fin août par le ministre de la Justice...
Nicolas Camus

Nicolas Camus

La commission sud-africaine des libérations anticipées va se réunir vendredi pour réexaminer la demande de libération anticipée de l’ancien champion paralympique Oscar Pistorius qui avait été bloquée fin août par le ministre de la Justice, ont indiqué les services correctionnels dans un communiqué.

« Le département des services correctionnels peut confirmer que la commission des libérations anticipées va se réunir aujourd’hui, le 9 octobre, pour reconsidérer le placement d’Oscar Pistorius en liberté surveillée », précise le communiqué. Cette réunion suit celle de la commission d’appel qui avait décidé lundi de renvoyer le dossier à l’examen de la commission des libérations anticipées.

Pistorius en théorie libérable depuis le 21 août

« La commission va examiner toutes les questions soulevées par la commission d’appel et prendra une décision. Nous ne pouvons prévoir quelle sera l’issue de cette réunion », ajoute le texte. La commission des libérations anticipées avait décidé en juin de libérer Oscar Pistorius le 21 août, mais à la dernière minute le ministère de la Justice avait bloqué la décision et maintenu l’athlète en détention.

La loi sud-africaine permet aux condamnés pour homicide involontaire de sortir après avoir purgé un sixième de leur peine. Condamné le 21 octobre 2014, Pistorius est donc en théorie libérable depuis le 21 août. S’il sort, il sera assigné à résidence et probablement astreint à des travaux d’intérêt général.

Son avocat « incroyablement surpris » si la commission ne libérait pas son client

« J’aimerais savoir ce qui va se passer mais il y a eu tellement de surprises que je ne peux rien prédire », a indiqué Brian Webber l’avocat d’Oscar Pistorius. L’avocat du champion a affirmé qu’il serait « incroyablement surpris » que la commission « ne libère pas » son client. « C’est cette commission qui avait décidé de le libérer. Il aurait dû sortir le 21 août et il n’y a pas de nouvelles preuves » a expliqué l’avocat.