C’était la fête de la Fifa, mardi, à Kitzbühel. Lors de la conférence sportive annuelle organisée par Franz Beckenbauer, différents intervenants étaient invités à prendre la parole. Après l’ancienne légende allemande elle-même, qui a poussé Tokyo Sexwale à candidater pour remplacer Blatter car « il a l’odeur de la neutralité » - sous-entendu « lui » -, c’est le président de la Ligue espagnole de football qui a adressé une belle charge à la Fédération internationale.

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Javier Tebas a commencé par exprimer ses regrets de voir la Fifa « aux mains de bureaucrates » et appeler à une véritable « révolution culturelle », selon des propos relayés par Marca. Avant de hausser le ton, car selon lui « c’est une grande partie de l’avenir du football qui est en jeu ».

Ainsi, pour lui, « on a mal utilisé l’expression "la grande famille du football". Ce qui devrait représenter la tendresse fait en réalité plutôt référence à la mafia sicilienne ». Ce qui nous rappelle cette phrase d’un sénateur américain il y a quelques mois, qui avait jugé que comparer la Fifa à la mafia était « insultant pour la mafia ».