RUGBYCoupe du monde de rugby: Pourquoi vous devez être optimiste pour les Bleus

Coupe du monde de rugby: Pourquoi vous devez être optimiste pour les Bleus

RUGBYLes Français débutent samedi contre l'Italie...
Yoann Huget fête son essai contre l'Angleterre le 22 août 2015.
Yoann Huget fête son essai contre l'Angleterre le 22 août 2015. - Francois Mori/AP/SIPA
Romain Baheux

Romain Baheux

De notre envoyé spécial à Croydon (Angleterre),

« Attendez que l’on commence avant de nous enterrer. » Rabah Slimani n’a pas passé les quatre dernières années sous un regroupement et sait très bien que les personnes prêtes à miser leur PEL sur un sacre des Bleus dans ce Mondial rempliraient à peine une chambre de cité U. A l’instar du pilier du Stade Français, plusieurs choses tendent pourtant à nous faire penser ont les moyens de réaliser une très belle Coupe du monde. Explications avant les débuts contre l’Italie samedi.

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Parce qu’ils sont prêts physiquement

Ils n’arrêtent pas de le répéter depuis leur arrivée en Angleterre. Les Bleus sont a-ffû-tés. Les deux mois de préparation physique intensive ont fait un bien fou au XV de France, souvent pénalisé par le calendrier surchargé du Top 14 lors de ses affrontements avec ses rivaux. « On a pu beaucoup travailler, on sent la différence », assure Slimani. « Etre capable de réaliser beaucoup de tâches répétées, et à haute intensité, c’est ce qui nous manque, assure Philippe Saint-André au Parisien. C’est pour ça qu’on travaille comme des fous depuis sept ou huit semaines pour récupérer ce retard. » Logiquement, c’est bon.

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Parce que l’on ne s’est (presque) jamais raté

Quel sport collectif tricolore a atteint le dernier carré six fois en sept opportunités mondiales ? Ne cherchez pas plus loin, c’est le rugby. Depuis la création du Mondial en 1987, les Bleus ont été une seule fois sortis au stade des quarts de finale, en 1991. Alors oui, les Bleus sont capables de pondre des Tournois horribles puis de réaliser une superbe Coupe du monde dans la foulée, et c’est paradoxal. « On rentre avec humilité, glisse Saint-André, conscient de ses 42,5 % de victoires depuis le début de son mandat. On ne fait pas partie des favoris. » En 2011 non plus.



Parce que la phase de poule, ça ne vaut pas grand chose

Soyons sérieux deux minutes, notre poule contient deux adversaires d’un bon niveau, l’Irlande et l’Italie, et on en joue les Transalpins sans leur meilleur joueur Sergio Parisse dès le début. En cas de victoire, les Bleus seraient quasiment assurés d’être qualifiés, tant la Roumanie et le Canada sont potentiellement pliables avec notre équipe B. En gros, on joue une finale contre l’Irlande puis direction les quarts de finale. On a connu plus périlleux.



Parce que l’on devrait jouer la Nouvelle-Zélande en quart

Si la logique sportive est respectée, l’Irlande nous tape lors de notre dernier match de poule à Cardiff, nous offrant probablement ainsi un quart contre la Nouvelle-Zélande. Et les All-Blacks en Coupe du monde, c’est plutôt notre truc si l'on excepte la dernière édition organisée sur leurs terres. La dernière fois qu’on les a joués pour une place en demie ? C’était en 2007, à Cardiff et ils étaient favoris. Vous connaissez le résultat.