AUTOMOBILEVIDEO. 24 Heures du Mans: De McQueen à Dempsey... Les acteurs de cinéma qui ont roulé

VIDEO. 24 Heures du Mans: De McQueen à Dempsey... Les acteurs de cinéma qui ont roulé

AUTOMOBILELe départ de la 83e édition sera donné samedi à 15 heures…
Guilhem Richaud

Guilhem Richaud

Silence, ça tourne… sur les circuits. L’histoire du sport automobile et celle du cinéma sont intimement liées. D’abord parce que les courses de voitures allient spectacle et suspense à merveille, mais aussi parce que des acteurs se sont plusieurs fois alignés au départ de courses. Et Le Mans, la plus mythique d’entre elles, n’est pas en reste. De Steve McQueen à Patrick Dempsey, 20 Minutes passe en revue les acteurs qui ont marqué les 24 Heures du Mans, avec l’aide de Paul Belmondo (11 départs dans la Sarthe) qui commente la course cette année sur Eurosport.

Visuel 21e Minute 24 Heures du Mans - Photomontage Maureen Cros - Harald Dawo - V.Miche/AP/Sipa - D. Vincent/AP/Sipa - P. Saivet/ACO/Sipa

>> Cliquez sur l’image pour découvrir notre « 21e Minute » consacrée aux 24 Heures du Mans.

Steve McQueen, le premier sans l’être

Il est le pionnier. Enfin il aurait dû l’être. Mais contrairement à ce que beaucoup de monde pense, il n’a jamais couru les 24 Heures. Steve McQueen, personnage principal du film Le Mans, sorti en 1971, rêvait de prendre part à la course l’année précédente, quand la plupart des scènes ont été tournées. Mais aucun n’assureur n’a voulu prendre le risque de le soutenir. Des doublures ont donc pris la piste. L’Américain se contente des scènes dans les stands. Il se rattrape par contre dans plusieurs courses américaines. « Ce film a marqué tous les passionnés de sport automobile, rappelle Paul Belmondo. C’est étonnant d’ailleurs, car il n’est pas spécialement intéressant, il est même plutôt ennuyeux. Mais il est mythique. »



Paul Newman, le plus performant

C’est en tournant Virages, sorti en 1969, que Paul Newman a attrapé le virus du sport automobile. Pour mieux se préparer, il prend des cours de conduite de course et rencontre de nombreux pilotes. De quoi lui donner envie de les imiter. « Newman a fait les choses en grand, commente Paul Belmondo. Devenu professionnel, il a été très performant. » Au point qu’une dizaine d’années plus tard, en 1979, il termine à la deuxième place des 24 Heures au volant d’une Porsche 935.



Jean-Louis Trintignant, le passionné

Acteur, réalisateur, pilote multicarte. Jean-Louis Trintignant a touché à presque tout dans le sport automobile. Le GT, le rallye, le rallye-raid, et évidemment l’endurance ont été à son programme. En tout, le neveu de Maurice Trintignant, pilote de F1 notamment, a participé aux 24 Heures en 1980. Sans succès puisqu’il ne termine pas la course, mais l’essentiel n’était pas là. « C’était un vrai amateur éclairé, témoigne Paul Belmondo. S’aligner dans toutes ses courses demande une vraie préparation. Il ne faut pas se contenter d’amener une voiture. »



Patrick Dempsey, la course pour le podium

Ok, c’est une icône du glamour. Au début, il venait d’abord pour signer des autographes et soigner sa popularité. Mais depuis, il a gagné ses galons de pilote. Patrick Dempsey, le « Docteur Mamour » de la série Grey’s Anatomy voue une véritable passion pour Le Mans. Engagé cette année sur une Porsche 911, il rêve d’un podium dans la catégorie GTam. « Quand vous venez plusieurs années de suite, et que vous avez de réelles chances de l’emporter dans une catégorie aussi ouverte que le GT amateur, juge Paul Belmondo. Il est plus qu’un débutant. »



Paul Belmondo, le même trac qu’au théâtre

Le fils de Jean-Paul Belmondo est tombé dans le sport automobile presque aussi jeune qu’il a découvert le cinéma. « J’ai fait mes premiers pas dans ce monde vers 10 ans en accompagnant mon père au Grand Prix de Monaco. J’ai tout de suite accroché. » Au point de mener deux carrières de front. Une d’acteur-comédien, et une de pilote. Engagé en F1, en rallye, au trophée Andros, il a également pris onze fois le départ du Mans. « Au départ des courses, j’avais le même trac qu’au moment de monter sur scène lors d’une pièce de théâtre, compare-t-il. La même appréhension de ne pas y arriver. Mais une fois les feux éteints, tout était oublié. »