De retour chez lui, Manny Pacquiao annoncera bientôt «la poursuite de [sa] carrière ou [sa] retraite»
BOXE•Le Philippin va d'abord soigner son épaule avant de se décider...N.C. avec AFP
Manny Pacquiao a fait un retour discret aux Philippines mercredi, une dizaine de jours après sa défaite aux points dans un décevant «combat du siècle» contre l'Américain Floyd Mayweather, et a reconnu que sa retraite approchait. «Je vais d'abord me concentrer sur la guérison de mon épaule. Après ça, j'annoncerai la poursuite de ma carrière ou ma retraite», a déclaré Pacquiao à la presse, le bras droit en écharpe après une opération de l'épaule le 6 mai, qui pourrait nécessiter six mois de récupération.
«Je ne dis pas que je vais prendre ma retraite, mais ça approche. J'ai déjà 36 ans, j'en aurai 37 en décembre», a précisé le Philippin, idole dans son pays où il a été cette fois accueilli par une foule modeste dans les rues de la capitale Manille lors d'un défilé à l'arrière d'un camion à plateau. «J'ai revu le combat et compté les points», a-t-il dit à propos de son récent duel avec Mayweather à Las Vegas. «J'ai gagné de deux points, a estimé le boxeur aux huit titres de champion du monde. Mais une décision a été prise et nous devons l'accepter.»
Il pense à la présidence de son pays
Interrogé sur son envie d'une revanche contre Mayweather, Pacquiao a déclaré: «J'aimerais. Je le veux. Mais mes priorités immédiates sont mon épaule, mon rôle de député et ma famille.» Mayweather a, lui, écarté la possibilité d'accorder une revanche à Pacquiao qu'il accuse d'être «un mauvais perdant et un lâche». Le Philippin a déclaré après sa défaite avoir combattu avec une blessure à une épaule.
Questionné ensuite sur ses propres ambitions présidentielles alors qu'il devait rendre visite à l'actuel président philippin Benigno Aquino, Pacquiao, qui effectue son deuxième mandat de trois ans en tant que député, a reconnu y réfléchir. «Je l'envisage. J'y pense. Notre famille n'a qu'un objectif, celui d'aider nos concitoyens. Nous considérons que c'est une obligation», a-t-il expliqué.