FORMULE 1Formule 1: Grosse tension entre Hamilton et Rosberg après le GP de Chine

Formule 1: Grosse tension entre Hamilton et Rosberg après le GP de Chine

FORMULE 1Les deux pilotes Mercedes sont en guerre ouverte...
Antoine Maes

A.M. avec AFP

Normalement, il ne devrait y avoir que des sourires et des embrassades. Dimanche, l'écurie Mercedes a réalisé un doublé au Grand Prix de Chine, avec la victoire de Lewis Hamilton et la deuxième place de Nico Rosberg. Sauf que l'ambiance entre les deux pilotes semble absolument détestable. Entre eux, l'ambiance était glaciale lors de la conférence de presse réunissant les trois pilotes montés sur le podium du Grand Prix de Chine, dimanche à Shanghai.

L'Allemand Rosberg a reproché à l'Anglais Hamilton de ne pas avoir joué collectif lors de la course, et d'avoir ralenti la cadence, ce qui risquait de mettre Sebastian Vettel (Ferrari) en position plus favorable pour le dépasser, et donc lui prendre la deuxième place. Rosberg venait d'entendre son coéquipier se féliciter de sa victoire, le champion du monde ajoutant: «Nico n'a jamais représenté une menace durant toute la course». «Je trouve cela intéressant de t'entendre dire, Lewis, que tu ne pensais qu'à toi devant, car évidemment cela a compliqué ma course», a déclaré, visiblement très irrité, le pilote allemand.

« And now... the champaaaaaaaggggggnnnnnneeeeee!!!!!! #F1inChina #ChineseGP #F1 @LewisHamilton @nico_rosberg pic.twitter.com/gbozkZWaOM — MERCEDES AMG F1 (@MercedesAMGF1) 12 Avril 2015 »

«Le fait d'avoir conduit plus lentement que nécessaire a offert à Sebastian (Vettel) une possibilité pour tenter de me passer», a accusé Rosberg, en ajoutant que lui, au contraire, avait «couvert» son coéquipier, notamment aux moments cruciaux des changements de pneus. «Et à la fin, mes pneus étaient fichus car ma durée d'attente (avant de les changer aux stands, ndlr) a été plus longue, s'est-il encore plaint. Je ne suis pas content de cela».

Invité à répondre, Hamilton a, tout aussi froidement, rejeté les critiques de son coéquipier: «Ce n'est pas mon boulot de gérer la course de Nico. Mon job, c'est de gérer ma voiture et de la mener le plus vite possible jusqu'au bout. C'est ce que j'ai fait. Je n'ai rien fait d'intentionnel pour ralentir d'autres voitures», s'est défendu le Britannique.

La saison dernière, le championnat avait basculé quand Rosberg, alors 2e, avait accroché Hamilton, en tête, dès le 2e tour du GP de Belgique, à Spa-Francorchamps. L'Allemand ne s'était jamais remis, moralement, de la polémique qui avait suivi cette course, fin août, et de la manière dont Hamilton, plus fort psychologiquement, l'avait exploitée à son avantage.