On a connu triomphe plus humble. Si Arsène Wenger et Leonardo Jardim se sont bien serré la main avant le match retour entre Arsenal et Monaco, les deux coachs ne l’ont pas fait – chose rarissime – au coup de sifflet final. Ce que l’entraîneur de Monaco a justifié quelques minutes après: «A l’aller, quand je voulais remercier Arsène et lui serrer la main, c’est vrai qu’il ne m'a pas attendu [il célébrait le dernier but avec son équipe le long de la ligne de touche], raconte-t-il. Alors même si Monaco a tout fait pour qu’il se sente bien ici avec Arsenal [le club de la principauté a organisé une petite cérémonie pour le retour de son ancien coach], j’ai décidé de ne pas le saluer. J’estime qu’il m’a manqué de respect.»

D’une manière globale, Jardim a assez peu goûté l’assurance des Anglais. «Nous pensons qu’Arsenal ne nous a pas assez respecté au match aller, conclut-il. Ils étaient très content de tomber sur nous au tirage car nous étions censés être une des équipes les plus faibles. Ils ont cru qu’ils étaient déjà qualifiés.