FOOTBALLMonaco-Arsenal: Dans la (très grosse) douleur, l'ASM rejoint le PSG en quarts de finale

Monaco-Arsenal: Dans la (très grosse) douleur, l'ASM rejoint le PSG en quarts de finale

FOOTBALLLes Monégasques nous ont fait peur...
B.V. à Monaco

B.V. à Monaco

De notre envoyé spécial à Monaco,

La défaite ne minimisera pas l’exploit. Battu sur sa pelouse, laminé physiquement, tactiquement et techniquement par Arsenal (0-2), Monaco a arraché au courage sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions grâce à victoire à Londres (1-3) il y a trois semaines et la règle des buts à l’extérieur. Et peu importe la manière: sur les deux matchs, la performance est énorme et l’histoire n’en retiendra que le résultat. Mais bon sang que les Monégasques nous ont fait peur.

Parce qu’évidemment, avec ses deux buts d’avance, Monaco a fait exactement ce qu’on attendait: Un bloc défensif compact, intelligent, discipliné. Le problème, c’est que le score flatteur du match aller lui a peut-être fait oublier que sans un but heureux et la maladresse hallucinante d’Olivier Giroud, L’ASM ne s’en serait pas aussi bien sorti. Qu’affronter une équipe comme Arsenal réclame un engagement hors du commun, une concentration totale.

Subasic sauve Monaco de la catastrophe

On n’ira pas jusqu’à dire que les hommes de Jardim ont cru que ce serait facile, mais à force de reculer jusqu’à avoir le dos collé au parking du stade, de dégager à l’aveugle tous leurs ballons de récupération, de refuser de jouer au foot finalement, ils se sont mis en difficulté.

Parce que cette fois, Giroud n’a pas tout raté. En deux temps, c’est lui qui a ouvert le score pour Arsenal (36e), quelques minutes après avoir failli marquer de la tête. On vous passe le penalty non sifflé sur Sanchez et la demi-douzaine de sauvetages miraculeux pour arriver directement à cette relance parfaite de Kurzawa dans les pieds de Ramsey pour le 2-0 (79e). Jusqu’au bout de cinq minutes interminables de temps additionnel, jusqu’au bout des gants de Subasic sur une ultime parade devant Giroud, Monaco a eu peur, horriblement peur. Et ça ne donne que plus de saveur à la victoire.