De notre envoyé spécial à Londres

Il est le seul joueur d'Arsenal à s'être arrêté devant la presse pour revenir sur la cuisante défaite de son équipe face à Monaco (1-3) en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Per Mertesacker, le capitaine des Gunners, regrette la naïveté et le manque de réalisme des siens. Tout en assurant garder espoir pour le match retour, dans trois semaines.

Comment expliquer cette défaite très surprenante?

C’est ça la Ligue des champions, on ne peut rien prévoir. On n’est pas content de notre performance. Quand on a marqué, on a essayé de pousser parce qu’on pensait vraiment pouvoir en mettre un autre. Mais on s’est fait surprendre. Quand vous perdez des ballons faciles, tout peut arriver derrière. On a été naïf.

Qu’est-ce qui n’a pas marché pour vous?

Beaucoup trop de choses n’ont pas fonctionné. Sur certaines frappes on a trouvé un coéquipier plutôt que les filets, sur d’autres on a été maladroits. Ça aurait mieux de bien réussir à domicile, c’est sûr. Mais on essaie d’aller de l’avant. On va essayer de créer une atmosphère, les conditions pour réussir à passer. On est capable de faire des choses vraiment spéciales, même loin de chez nous. On doit tous augmenter notre niveau pour le match à Monaco.

Quels sont les éléments qui vous donnent de l’espoir?

On aurait pu marquer plus de trois buts ce soir [mercredi], alors pourquoi pas le faire au retour. On peut leur faire mal. Il faut se concentrer là-dessus. Et puis personnellement j’ai vu beaucoup de nuits miraculeuses, dans plein de compétitions, quand j’étais enfant. La coupe d’Europe, particulièrement, peut être très frustrante mais aussi merveilleuse. Elle se prête à ce genre d’exploit. C’est de ça dont on a besoin: une nuit miraculeuse.