VENDREDI 13Le top 5 des superstitions des sportifs

VIDEO. Vendredi 13: Les plus étranges superstitions des sportifs

VENDREDI 13Les sportifs ont parfois d'étranges superstitions qui les aident (peut-être) à être performants...
Laurent Blanc embrasse le crâne de Fabien Barthez après avoir marqué le but en or contre le Paraguay (1-0 ap), en 8e de finale de la Coupe du monde, le 28 juin 1998 à Londres.
Laurent Blanc embrasse le crâne de Fabien Barthez après avoir marqué le but en or contre le Paraguay (1-0 ap), en 8e de finale de la Coupe du monde, le 28 juin 1998 à Londres.  - PHILIPPE HUGUEN / AFP
Nicolas Camus

Nicolas Camus

Il y a ceux qui vont jouer au loto alors qu’ils ne le font jamais, ceux qui ne sortent pas de chez eux par crainte de l’accident de trottinette, et puis ceux qui se sentent tellement concernés qu’ils ne s’en rendent compte que le lendemain. Qu’on y croit ou pas, le vendredi 13 est la journée de la superstition. Chez les sportifs, particulièrement, on ne rigole pas avec ces petits gestes sans qui ils ne sont rien sur un terrain. Même si, parfois, c’est compliqué de se retenir. En voici une petite sélection.

La plus complète, par Turk Wendell

On ne pouvait pas commencer par un autre que lui. Turk Wendell, star des Mets de New York dans les années 90, n’a pas été élu «joueur le plus superstitieux de l’histoire» par le magazine Men’s Fitness pour rien. Déjà, il devait absolument se brosser les dents entre chaque manche. Et quand il arrivait en position, après avoir sauté par-dessus la ligne blanche entre les buts afin d'éviter d'y poser le pied, il dessinait trois croix dans la terre battue. Ah, et on a oublié de mentionner qu’il ne pouvait pas lancer sans mâchouiller de la réglisse. Le maître absolu en la matière, quoi.

La plus macho, par Neil McKenzie

La lunette des toilettes, baissée ou non, peut parfois un sujet de discorde dans les couples. Celui de Neil McKenzie, par exemple, a dû beaucoup souffrir de ce problème. Ce joueur de cricket sud-africain ne pouvait en effet pas aller batter sans avoir au préalable abaissé toutes les lunettes des toilettes des vestiaires. On imagine d'ici les arguments employés pour faire patienter les adversaires.

La plus «trollable», par Kevin Rhomberg

Il y a des choses dans la vie qu’on ne peut pas supporter. Mais certaines sont un peu plus contraignantes que d’autres. Kevin Rhomberg, lui, était plutôt du genre grand malade. Le second base de Cleveland dans les années 80 avait un toc: il ne pouvait pas être touché sans rendre tout de suite la pareille. Evidemment, le jeu favori de ses coéquipiers, qui le surnommaient «Touch Me, Touch Me», consistait à venir le chatouiller puis à s’enfuir en courant. Les histoires à son sujet sont nombreuses. La plus savoureuse raconte qu’un jour, Rick Sutcliffe, un de ses partenaires, s’est amusé à lui effleurer discrètement le doigt de pied pendant qu’il prenait sa douche. Ne sachant pas qui était le coupable, Rhomberg a ensuite déboulé dans le vestiaire pour toucher tous ses coéquipiers. Un par un.

La plus irritante, par Rafael Nadal

Rafael Nadal, aka «l’homme le plus énervant du monde». Avant de servir, l’Espagnol fait le ménage sur les lignes blanches avec ses pieds (d’abord le droit, puis le gauche, toujours), ajuste son bandana, remet en place les cheveux qui dépasse, son maillot… et son caleçon. Sans parler de ses bouteilles d’eau qui doivent être parfaitement alignées devant sa chaise.



Des tics assez pénibles lorsque l’on est en face à attendre la balle. Et qui deviennent carrément insupportables quand on est, en plus, en train de prendre une rouste. Demandez à l’Australien Marinko Matosevic, qui avait shooté dans les bouteilles de l’Espagnol lors d’un changement de côté à Monte Carlo en 2013. Ce qui avait eu le mérite d'arracher un sourire au Majorquin.



La plus baveuse, par le duo Blanc-Barthez

Côté foot, on aurait pu vous parler du slip de Basile Boli ou de la fleur jaune de Guy Roux, mais on a préféré évoquer le souvenir le plus glorieux de notre histoire nationale : la coupe du monde 1998. Que reste-t-il de cet été triomphal ? Le doublé de Zidane en finale, I will survive, et… le bisou de Laurent Blanc sur le crâne de Fabien Barthez, bien sûr ! S'il a accompagné chaque avant-match international entre 1996 et 2000, ce geste reste l'un des symboles de ce sacre mondial. Quant à son origine, certains ont leur idée sur la question.