Pour l’instant, ce n’est pas encore l’alerte rouge, mais on n’a pas fini de spéculer sur l’état de santé de Roger Federer d’ici le début de la finale de Coupe Davis vendredi à Lille. Le 2e joueur mondial n’a pas pu entrer sur le court dimanche à Londres face à Djokovic en raison «d’une douleur au dos à la fin de son match» contre Wawrinka en demi-finales la veille, selon le compte facebook de Federer, qui a zappé la conférence de presse. Selon l’attaché de presse de l’ATP, interrogé par RMC, Federer avait trop mal au dos pour s’assoir, même si ses confidences arrachées par la BBC avaient l’air plus rassurantes: «J’irai probablement mieux dans quelques jours. C’est peut-être un spasme musculaire au dos. Je suis optimiste et j’espère que la douleur disparaîtra très bientôt».

Un spasme musculaire au dos

Un peu plus tôt, Federer, qui devait taper la balle du côté de Marcq-en-Baroeul dés lundi, a confié au public de l’O2 «que c’était trop risque de jouer un match de ce niveau à son âge», malgré les anti-inflammatoires, les massages, et le repos. S’agit-il d’un forfait par précaution, ou bien faut-il vraiment se faire à l’idée que «Rodgeur» ne pourra pas tenir sa place à Lille, ce qui gâcherait la fête ? Une chose est sûre, ce n’est pas dans les habitudes du Suisse de sécher une rencontre. C’est seulement la deuxième fois qu’il abandonne avant un match depuis le début de sa carrière (1221 matchs), et il a déjà souffert du dos l'an passé.

Une disputée avec Wawrinka ?

«On n'a pas envie que Federer soit diminué, il faut que la fête soit belle, a réagi le DTN du tennis français Arnaud Di Pasquale sur RTL. Mais cette blessure ne va pas faciliter son passage sur terre battue». Ni ses relations avec Stan Wawrinka. John Mc Enroe, consultant à Londres, a ainsi rapporté sur ESPN qu’une dispute aurait occupé les deux hommes tard dans le vestiaire samedi après leur-demi-finale, peut-être à cause du léger incident qui a opposé Wawrinka à Mirka, la compagne de Federer, ou alors des rumeurs qui circulaient déjà sur le dos de Federer avant la demi-finale selon plusieurs journalistés présents surplace. «Stan» n’avait pas hésité à parler «d’une défaite qui pouvait le détruire». Le forfait de son compatriote le lendemain n’a pas dû beaucoup le soulager.