Les cerveaux de la FIA fonctionnent à plein régime depuis l’accident de Jules Bianchi pour tenter d’éviter qu’un tel drame ne se reproduise. Alors que le Français se trouve toujours dans un état critique à l’hôpital de Yokkaichi, la F1 réfléchit à rendre automatique l’utilisation d’un limitateur de vitesse sur les voitures en cas d’accident sur la piste, dès le Grand Prix des Etats-Unis, dans trois semaines.

«Cela nous empêcherait de tenter quelque chose»

«Je crois que la FIA va procéder à un test pendant les essais libres à Austin», a confirmé Éric Boullier, le directeur de course de McLaren. Une initiative qui fait l’unanimité dans les paddocks: «Je suis allé dans un centre de karting intérieur au Japon, et aussi à Singapour, et lorsqu'il y a un drapeau jaune, ils appuient sur un bouton et le moteur est limité, a réagi Fernando Alonso. Tout le monde roule alors à la même vitesse et il n'y aura pas d'accident. Il n'y aurait rien d'autre à faire, sauf conduire à la vitesse imposée. Ce serait une bonne chose».

«Si un limiteur de vitesse est imposé lors des drapeaux jaunes, cela diminuerait la pression sur les pilotes qui sont toujours sur le fil du rasoir pour ne pas perdre trop de temps, appuie Lewis Hamilton, vainqueur dimanche à Sotchi. Cela nous empêcherait de tenter quelque chose et réduirait les risques d'erreurs.»