FOOTBALLChristophe Jallet: «J’ai pris la bonne option en quittant le PSG»

Christophe Jallet: «J’ai pris la bonne option en quittant le PSG»

FOOTBALLLe défenseur de Lyon fait son retour chez les Bleus…
B.V. à Clairefontaine

B.V. à Clairefontaine

Il le sait, son retour n’est dû «qu’à des circonstances bien particulières». En l’occurrence, la longue blessure de Mathieu Debuchy et un manque de réservoir au poste de latéral droit. Il n’empêche: Christophe Jallet n’a rien volé. Solide avec Lyon depuis le début de la saison, l’ancien Parisien donne suffisamment de garanties à Didier Deschamps pour assurer l’intérim en équipe de France. Et pourquoi pas plus?

Vous attendiez-vous à revenir aussi vite en équipe de France?
Disons que je ne m’y attendais pas forcément tout de suite. On m’a souvent posé la question, est-ce que je mettais une croix sur l’équipe de France en quittant le PSG? En allant à Lyon, je voulais plus de temps de jeu et revoir l’équipe de France. C’est arrivé plus vite que prévu. Il y a des circonstances qui ont fait que j’ai pu revenir plus vite, mais ça prouve que j’ai pris la bonne option en partant du PSG.

Justement, le PSG réalise un début de saison moyen. Sentez-vous vos anciens coéquipiers présents ici (Matuidi, Digne, Cabaye) marqués?
Marqués non, mais forcément inquiets. C’est quelque chose qui est peut-être un peu plus difficile à encaisser. Mais je suis convaincu que Paris reste la plus grosse écurie. Quand ils vont se réveiller, reprendre confiance – car c’est une question de confiance – ils vont enchaîner deux trois victoires de suite et ce ne sera plus tout à fait la même limonade.

Ca fait quasiment 18 mois que vous n’avez pas été appelé en Bleu. Et il y a eu une Coupe du monde entre-temps. Avez-vous senti des différences dans ce groupe?
On sent qu’il s’est passé quelque chose oui, que les joueurs ont vécu une grande compétition. Ca crée des liens. Il y a le même état d’esprit agréable à vivre au quotidien et ça se voit que tous ont envie de se retrouver, de vivre ensemble. C’était déjà le cas avant, mais on sent qu’il y a ce petit truc en plus, cet effet compétition qui permet de se transcender…

Venez-vous à ce stage en vous disant qu’il y a une place à prendre dans cette équipe?
Il y a toujours quelque chose à faire. Si on met un pied au début d’un cycle comme celui qui va emmener l’équipe à l’Euro 2016, on a envie de s’y accrocher. A moi de prouver que j’ai les qualités nécessaires pour revenir dans deux ans. Si on commence à rêver et à se fixer un objectif dans sa tête c’est plus facile d’y arriver.

Si vous jouez samedi contre le Portugal, vous aurez Cristiano Ronaldo dans votre couloir… Ca fait quoi?
C’est le meilleur attaquant du monde je pense, il n’a pas été Ballon d’Or pour rien. C’est se frotter à ce qui se fait de mieux, c’est un gros challenge rien que d’y penser. Ca m’est déjà arrivé une fois, lors d’un match amical entre le PSG et le Real. C’est un joueur imprévisible, avec des qualités physiques et techniques au-dessus de la moyenne. Il réalise des performances incroyables.