Il aime bien qu’on le reconnaisse comme un joueur complet. Et qu’on arrête de lui faire remarquer qu’il marque moins de buts que d’autres avant-centre. Interrogé en conférence de presse avant le match face au Portugal sur son rapport aux statistiques et à la nécessité de marquer, l’attaquant des Bleus a assuré que l’important sur un terrain, «c’est de se faire plaisir». «Marquer ça compte, mais je ne suis pas comme ça, explique-t-il. Je ne vais pas tirer quatorze fois au but pour marquer mon but. L’important c’est de faire une différence.»

«Il faudra qu’Antoine me dise quand je lui ai dit ça, car je ne me souviens pas»

Le joueur du Real s’est même un peu énervé quand on lui a raconté une anecdote tirée d’une interview d’Antoine Griezmann à l’Equipe Magazine. Le joueur de l’Atletico y expliquait que le premier conseil que Benzema lui avait donné en Bleu était de «soigner ses statistiques». «Ah bon? Je n’ai pas lu cette interview, rétorque-t-il. Et il faudra qu’Antoine me dise quand je lui ai dit ça, car je ne me souviens pas.»

Par contre, Benzema a un souvenir assez frais de son mondial. Où pour le coup, sa feuille de stat a été correcte (3 buts) malgré un fléchissement lors des matchs couperet. Pas un problème. «C’était une première participation à la Coupe du monde et je l’ai trouvé très bonne, j’en suis fière, assure-t-il. Si certains ne sont pas d’accord, c’est leur problème. Sur un plan individuel, j’ai pris du plaisir, même si c’est sûr que contre l’Allemagne j’aurai aimé débloquer la situation.»