FOOTBALLLigue 1: A Caen, le PSG s’impose enfin à l’extérieur

Ligue 1: A Caen, le PSG s’impose enfin à l’extérieur

FOOTBALLEt recolle à trois points de l'OM, en tête…
Bertrand Volpilhac

B.V.

Pour une (vraie) crise, on attendra. Dans une zone de turbulences depuis plusieurs semaines, le PSG s’est rassuré en s’imposant tranquillement ce mercredi soir à Caen (2-0). Une première victoire à l’extérieur qui permet aux hommes de Laurent Blanc de revenir à trois points de l’OM, en tête du championnat, et de s’offrir un peu de répit. Mais on n’ira pas plus loin dans les compliments. Si Paris a réussi à gagner un match sans Zlatan Ibrahimovic, légèrement blessé au talon, il n’est pas encore tout à fait la machine à gagner de la saison dernière.

Lucas superstar en l’absence d’Ibra

Pendant longtemps, on a même pensé assister au scénario classique des derniers matchs: une ouverture du score parisienne précoce, plusieurs occasions de 2-0 ratées et une égalisation de l’adversaire en fin de rencontre. Sauf que cette fois, contrairement à ceux de Lyon ou de l’Ajax Amsterdam, les attaquants de Caen ont été franchement maladroits. Et Marquinhos, après plusieurs échecs de Cavani, a finalement «tué le match» à l’heure de jeu. Mais question intensité, pressing et animation offensive, c’était encore très moyen.

Et si l’absence d’Ibrahimovic a au moins eu un mérite, c’est celui d’avoir donné plus de libertés à Lucas. Impressionnant sur chacune de ses prises de balles, le Brésilien aura tout fait aux défenseurs normands. Et surtout, pour une fois, il n’a pas craqué devant le but au moment d’ouvrir le score sur un raid solitaire (16e). Avec la blessure de Lavezzi, touché musculairement aux ischio-jambiers en début de rencontre, l’ancien joueur de Sao Paulo, critiqué cette semaine par Jérémy Menez pour n’avoir «marqué que trois buts et avoir coûté 40 millions», pourrait bien avoir un grand rôle à jouer dans la semaine qui vient.

D’abord lors du déplacement à Toulouse, samedi, et surtout face à Barcelone mardi en Ligue des champions. Mais ce soir-là, il vaudrait mieux pour Paris qu’il ne soit pas l’unique solution offensive.