Espagne-France: «La France devient de plus en plus une référence du basket mondial», assure Nicolas Batum
BASKET•Les joueurs et l'entraîneur sont déjà tournés vers la demi-finale du Mondial contre la Serbie...Philippe Berry
L’exploit est historique. Plus, encore, que la victoire à l’Euro 2013. Car mercredi soir en quart de finale des mondiaux de basket, les Bleus se sont imposés (65-52) contre des Espagnols archi-favoris, en terre ibérique, et sans Tony Parker. Mais malgré un match d’anthologie, ils gardent les baskets sur le parquet. Réactions.
Nicolas Batum (ailier), au micro de Canal Plus Sport: «Tout le monde a été extraordinaire»
«C’était un gros gros match de basket avec une belle victoire de l’équipe de France. On est restés ensemble, personne n’a paniqué en 2e période et on a été très forts. Tout le monde a fait un gros boulot du premier au douzième joueur, on a su rester concentrés. Tout le monde a été extraordinaire, un grand coup de chapeau à Rudy (Gobert) qui a fait un gros travail face aux frères (Pau et Marc) Gasol et (Serge) Ibaka. On a gagné un match important contre une équipe qui nous a posé beaucoup de problèmes ces dernières années, la roue tourne et l’équipe de France devient de plus en plus une référence du basket mondial. Il reste encore deux matchs à jouer. Maintenant il ne faut pas s’enflammer, c’était juste un quart de finale. On a un match extraordinaire en demi à jouer contre les Serbes et on veut arracher une médaille dans un Mondial.»
Boris Diaw (intérieur), à l’AFP: «Remporter une médaille»
«J’ai un sentiment de fierté car on y a tous cru. Alors que peu dans le monde pensait cela possible. Nous, on en était persuadé et on a joué comme tel. Ca a été une victoire collective, tout le monde a été concentré et a élevé son niveau de jeu. On s’est appuyé sur une grande performance en défense. On sait que c’est une obligation pour nous, que ce n’est pas en scorant 120 points comme les Américains qu’on peut gagner des matchs. Cela va être compliqué contre les Serbes en demi-finale. On n’a gagné que d’un point en poules et c’est une équipe qui a progressé depuis. On l’a dit depuis le début, l’objectif de cette équipe, c’est de remporter une médaille. On n’a pas parlé de la couleur, mais on s’en rapproche.»
Vincent Collet (sélectionneur), à l’AFP: «Ne pas gâcher»
«On a relevé ce défi. Pour ce genre de match, tout le monde doit être à l’unisson. Hier soir (mardi) on a fait notre meilleur entraînement depuis le début du tournoi, et même ceux qui n’ont pas joué ce soir étaient à fond. Donc il faut associer tout le monde dans cette victoire. On avait peu de chances de gagner ce match. Il ne faut pas minimiser cet exploit. C’est notre investissement, notre abnégation et notre discipline qui nous ont fait gagner. Bien sûr on a savouré et on va le faire encore. On n’est pas insensible. Mais l’idée, c’est de ne pas gâcher. Il reste trois très fortes équipes, dont une qui est à mon avis largement au-dessus, les Etats-Unis. Les deux autres sont plus dans nos cordes, mais elles ne nous sont pas inférieures. Donc il faut qu’on évite ce relâchement.»