Ligue 1: L’entraîneur de Monaco reconnait que l’objectif du club «a perdu un peu de force»
FOOTBALL•Leonardo Jardim est arrivé à l’intersaison…B.V.
L'entraîneur portugais de Monaco Leonardo Jardim, qui a vu partir Falcao, après Rodriguez, Abidal, Rivière et Obbadi, lors des dernières heures du mercato estival, a reconnu, mercredi en conférence de presse, que «les objectifs initiaux étaient plus ambitieux» à Monaco. Prié de dire si les objectifs monégasques, à savoir se qualifier pour les 1/8e de finale de la Ligue des champions et de tenter d'accrocher le Paris SG dans la course au titre de champion de France, étaient toujours les mêmes, l'entraîneur Leonardo Jardim a répondu négativement. «Initialement, ils étaient plus ambitieux qu'aujourd'hui, a-t-il reconnu. L'objectif a perdu un peu de force. Mais l'équipe sera ambitieuse.»
«Notre vice-président, M. Vadim (Vasilyev), a été clair sur le projet, a ajouté Jardim. Il a changé. C'est un nouveau projet. L'équipe est différente, avec quelques anciens pour encadrer des jeunes. Tactiquement également, le projet a changé. Cette équipe ne peut plus s'exposer autant offensivement. Une des vertus de l'entraîneur est de s'adapter au club, au moment, aux situations. Il faut adapter l'équipe à ses réalités pour faire du mieux possible, et être ambitieux à la hauteur de ses capacités.»
«Je ne suis pas ici pour critiquer»
Jardim s'est également dit «satisfait» de la fin du mercato. «Pour deux raisons, a-t-il expliqué. D'abord, l'équipe a perdu cinq titulaires, dont ses trois meilleurs buteurs, ses deux meilleurs passeurs et son capitaine. On ne pourra donc plus faire de comparaison avec la saison dernière. Ensuite, parce que désormais tout le monde est totalement concentré sur le travail à faire pour parvenir aux meilleurs résultats sportifs possibles.»
Quant à savoir si, comme l'entraîneur de Marseille Marcelo Bielsa, Jardim estime avoir été trompé par sa direction, il a rétorqué: «Chacun a sa personnalité, sa façon de faire. Je respecte la sienne. Je ne connais pas sa situation avec ses dirigeants. Moi, je suis comme je suis. Je ne suis pas ici pour critiquer mais pour constater des faits. Lorsque j'ai quelque chose à dire, je le fais en interne, pas à travers les médias ou l'exposition publique. Pour moi, l'entraîneur n'est pas recruté pour poser des problèmes au club mais pour travailler. Je suis là pour représenter dignement Monaco.»