Mondiaux de basket/Espagne-France: «Il y a beaucoup de motifs de satisfaction» estime Vincent Collet
BASKET•Malgré la lourde défaite…B.V. avec AFP
On s’y attendait un peu, mais ça reste bien douloureux quand même. Un an après l'avoir éliminé en demi-finale de l’Euro, l’équipe de France s’est cette fois largement inclinée face à l’Espagne en poules du mondial (88-64). Et si cette défaite ne remet pas en cause les chances de qualifications des Bleus, elle laisse forcément perplexe sur les capacités de cette équipe, amputée de plusieurs de ses meilleurs joueurs. «On était plus souvent à quatre ou cinq et on a un peu lâché sur les deux dernières minutes, ce qui leur offre un écart qui était plutôt flatteur par rapport à la physionomie de la première mi-temps, tempère le coach Vincent Collet. On a manqué cruellement d'adresse dans cette deuxième mi-temps. Dans le troisième quart-temps, on a plusieurs occasions pour se rapprocher et on rate systématiquement le tir.»
Place à l’Iran
Pour le boss des Bleus, il y a d’ailleurs dans cette défaite face à l’armada espagnole «beaucoup de motifs de satisfaction, à l'image de ce que l'équipe montre depuis le début de la compétition, poursuit-il. Les garçons sont valeureux, ont vraiment envie de s'investir, et on a plutôt bien joué sur la défense espagnole en première mi-temps.» Meneur titulaire en l’absence de Tony Parker, Thomas Heurtel enchaîne: «On les a aussi remis dans le match en deuxième mi-temps avec nos balles perdues et leurs contre-attaques. Avec moins d'erreurs défensives, peut-être qu'on peut accrocher quelque chose. Sur certains passages, on les a regardés dans les yeux, donc ça c'est positif.»
Place maintenant à l’Iran (jeudi, 18 heures), contre qui une victoire offrirait la qualification en huitièmes de finale. «Il faut se concentrer sur ce match pour se qualifier, conclut Heurtel. On sait que la France a la réputation de se relâcher contre les équipes plus faibles. On avait fait un bon match contre l'Egypte. On va essayer de mettre le même caractère et la même envie contre l'Iran.»