FOOTBALLLigue 1: Zlatan Ibrahimovic, l'homme qui change le visage du PSG

Ligue 1: Zlatan Ibrahimovic, l'homme qui change le visage du PSG

FOOTBALLDe retour de blessure, le géant suédois a inscrit un triplé contre Saint-Etienne...
Nicolas Camus

Nicolas Camus

«Ibra quoi...» Même pour le très loquace Christophe Galtier, les mots ne viennent parfois pas si facilement. Encore sonné par la fessée reçue quelques minutes plus tôt (5-0), l'entraîneur stéphanois s'est tout de même montré beau joueur pour saluer la performance de l'attaquant suédois, auteur d'un triplé pour son retour de blessure. «Il tire toute son équipe vers l'avant, note-t-il. J'avais dit que j'aimais voir jouer Ibra, mais pas le voir marquer. Alors ce soir c'est pas trop mon pote.»

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Les partenaires de Zlatan Ibrahimovic, en revanche, sont évidemment très heureux de l'avoir comme ami sur le terrain. «C'est impressionnant ce qu'il fait, apprécie Javier Pastore. Il est tellement important pour nous que s'il va bien on est tous très contents.» Car c'est bien de cela dont il s'agit. Avec ou sans lui, le PSG n'arbore pas le même visage. «C'est normal avec un joueur de cette qualité. Quand il est là, il montre une telle envie que tout le monde suit», poursuit Marquinhos.

«Avec lui, on a plus de forces»

En son absence, lors de la 3e journée, les Parisiens avaient été incapables de trouver la faille sur la pelouse d'Evian Thonon Gaillard (0-0). Et l'on se rappelle aussi à quel point il avait manqué la saison dernière lors du quart de finale retour de Ligue des champions à Chelsea. «Avec lui, on a plus de forces, explique Thiago Motta. Là en plus il marque et c'est super, parce qu'il en a besoin, c'est un attaquant.»

Une tête smashée imparable et deux face-à-face victorieux devant Stéphane Ruffier ont montré à tout le monde, si besoin en était, qu'il demeurait le patron. Auteur de cinq buts en trois matchs en août, Zlatan Ibrahimovic, qui aura 33 ans en octobre, est plus motivé que jamais pour cette nouvelle saison. Attendu de longues minutes dans les travées du Parc, le Suédois s'est contenté de dire qu'il était «content pour l'équipe». La réciproque est encore plus vraie.