Une condamnation, mais pas de licenciement. Du moins, pas encore. Dans un communiqué publié ce lundi, le club de Bastia a indiqué qu'il condamnait «sans ambiguïté» le coup de tête de son attaquant Brandao à l'encontre de Thiago Motta, samedi, à l'issue du match contre le PSG. Mais pour l'instant, aucune sanction n'est prévue contre le Brésilien.

Le Brésilien risque jusqu'à deux ans de suspension

En effet, le Sporting, qui dit «déplorer le comportement tout aussi inacceptable de certains joueurs qui n'ont de cesse d'insulter et de provoquer leurs adversaires» - une phrase qui vise directement Thiago Motta -, est «dans l'attente d'éléments complémentaires». Et affirme ne pas vouloir «se substituer aux instances qui sont seules habilitées à prononcer des sanctions sportives».

C'est donc le statut quo, en attendant que la Ligue se saisisse de ce cas, sûrement jeudi prochain. Brandao risque jusqu'à deux ans de suspension en fonction de la durée d'indisponibilité de Thiago Motta, qui souffre d'une fracture du nez. Cette dernière n'est pas encore connue. Le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, avait réclamé samedi soir une suspension «à vie» du Brésilien.