Nommé en juillet, Christian Gourcuff prend la mesure de son nouveau poste de sélectionneur de l’Algérie. L’ancien coach de Lorient arrive après une Coupe du monde historique pour les Fennecs, qualifiés pour la première fois pour les huitièmes de finale de la compétition. Lors de sa première conférence de presse, ce lundi, il a insisté sur la nécessité d’entretenir la flamme allumée lors du Mondial, tout en souhaitant apporter sa patte à la sélection algérienne.

«Mon ambition avec l’équipe d’Algérie est d’entretenir la dynamique enclenchée au Mondial 2014 et tenter de construire un style de jeu à installer dans la durée», a-t-il annoncé à Alger. Christian Gourcuff a signé un contrat d’objectifs concernant les prochaines Coupes d’Afrique 2015 et 2017, ainsi que la Coupe du monde 2018.

«Passer du statut de challenger à celui de favori»

Son premier objectif sera donc la qualification pour la prochaine CAN au Maroc. L’Algérie entamera les éliminatoires le 6 septembre face à l’Ethiopie, dans un groupe qui compte aussi le Mali et le Malawi. «C’est un défi auquel je suis prêt à répondre, même si le délai est très court, d’autant que la sélection sera appelée à jouer ses six matchs de qualification en un laps de temps court», a souligné le successeur de Vahid Halilhodzic.

Gourcuff arrive à la tête de la sélection avec beaucoup d’ambitions. «Vu que cette équipe a montré ses capacités au Brésil, je pense qu’elle doit passer à une autre dimension, passer du statut de challenger à celui de favori, c’est ce que je vais essayer de faire. Cela va nécessiter des valeurs mentales, une force de caractère», a-t-il dit.

Au Mondial, l’Algérie n’a été éliminée que lors des prolongations par l’Allemagne (2-1). Les Fennecs ont été les seuls à contraindre le futur vainqueur à aller au-delà du temps réglementaire dans le tournoi.