CYCLISMETour de France: Le président de la FDJ souhaite créer une équipe française «pour gagner le Tour»

Tour de France: Le président de la FDJ souhaite créer une équipe française «pour gagner le Tour»

CYCLISMEAprès que deux Français sont montés sur le podium cette année...
Thibaut Pinot et Jean-Christophe Péraud sur le Tour de France le 23 juillet 2014.
Thibaut Pinot et Jean-Christophe Péraud sur le Tour de France le 23 juillet 2014. - FP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE
Nicolas Camus

N.C. avec AFP

La réussite des Français lors du Tour de France 2014 ouvre des perspectives intéressantes. La deuxième place finale de Jean-Christophe Péraud (AG2R), la troisième de Thibaut Pinot (FDJ), voire la sixième de Romain Bardet (AG2R) ont montré qu’une victoire tricolore sur la Grande Boucle dans les années à venir n’était peut-être plus si utopique. Le PDG de la FDJ, sponsor de l’équipe de Thibaut Pinot, y croit en tout cas et lance l’idée de «faire l'équipe française pour gagner».

«Ce ne serait pas une mauvaise idée de faire plusieurs équipes françaises capables de gagner le Tour de France. Cela passera par une réunion de plusieurs sponsors pour avoir les moyens financiers nécessaires, pas forcément une fusion des équipes actuelles», explique ainsi Christophe Blanchard-Dignac dans un entretien à l’AFP.

Un contexte global propice

Le dirigeant précise qu’il n’en a parlé avec personne pour le moment, notamment AG2R La Mondiale, partenaire de l’autre équipe française phare du Tour 2014. Mais il assure que des entreprises pourraient être intéressées par cette idée: «On en a quelques-unes qui se demandent si elles ne vont pas s'investir dans le cyclisme. Nous n'excluons rien. On est depuis 18 ans dans le cyclisme, on continuera, simplement on peut le faire tout seul ou avec d'autres et, dans ce cas, c'est nécessairement pour être plus fort ».

Cet appel du pied s’appuie également sur un contexte global plus propice. Le problème du dopage, s’il reste «un combat permanent», semble «s’améliorer» selon Christophe Blanchard-Dignac. «Ce qui a changé, c'est que des coureurs pensent qu'ils peuvent gagner. Avant, ils savaient dès le départ qu'ils ne pouvaient pas gagner», relève-t-il. Si sa mise en place s'annonce complexe, l'idée est en tout cas séduisante.