FOOTBALLVIDEOS. Coupe du monde 2014: Le Mondial en sept polémiques

VIDEOS. Coupe du monde 2014: Le Mondial en sept polémiques

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Le Brésilien Fred, lors du match d'ouverture de la Coupe du monde 2014 contre la Croatie, le 12 juin, à Sao Paulo.
Le Brésilien Fred, lors du match d'ouverture de la Coupe du monde 2014 contre la Croatie, le 12 juin, à Sao Paulo. - Mark Pain/REX/REX/SIPA
B.V. à Rio

B.V. à Rio

De notre envoyé spécial à Rio (Brésil),

Une Coupe du monde, c’est toujours une pluie d’indignations, de scandales et de polémiques, justifiés ou non. Celle qui se terminera dimanche au Brésil n’a pas dérogé à la règle. Retour sur ces histoires qui ont animé le Mondial.

L’arbitrage

Il n’aura fallu qu’un match pour déclencher la première grosse indignation de ce Mondial. Le Brésil va-t-il être arbitré correctement? On a pu en douter après le penalty offert par l’arbitre japonais Yuichi Nishimura aux locaux lors du match d’ouverture contre la Croatie. Et puis après… plus rien. En dehors de deux grosses erreurs entre le Cameroun et le Mexique (deux buts valables refusés), l’arbitrage a été plutôt bon dans l’ensemble.

Ribéry et les piqûres

>> Le Top 5 des phrases des Bleus pendant la préparation à la Coupe du monde

Franck Ribéry a-t-il raté rater la Coupe du monde parce qu’il avait peur des piqûres? C’est ce qu’a expliqué le médecin des Bleus, Franck Le Gall, en conférence de presse. «Il appartient à un club (le Bayern Munich) qui traite toutes les pathologies, déchirures, contractures ou autres, à coups de piqûres, parfois dix, expliquait-il. A force d’en faire 30 dans l’année, à un moment on n’en peut plus. On n’a pas fait d’infiltration car il a peur des piqûres.»



Franck Ribéry et sa «peur des piqûres» par 20Minutes

Réponse de l’intéressé en deux temps. D’abord par le médecin de club bavarois puis par un communiqué assez sec. «Je n’ai pas peur des piqûres. Mais je ne souhaitais pas me faire injecter de la cortisone par le médecin français. Je sais que ce n’est pas bon». Interrogé à plusieurs reprises en conférence de presse, Didier Deschamps n’a jamais voulu évoquer le sujet.

Les dents de Suarez



Luis «Cannibale» Suarez, trois morsures en... par 20Minutes

Le meilleur moment de cette Coupe du monde, assurément. Une rencontre malheureuse entre les dents de l’Uruguayen Luis Suarez et l’épaule de l’Italien Giorgio Chiellini et voilà que le monde entier tombe à bras raccourci sur le nouveau joueur de Barcelone, sous prétexte qu’il aurait déjà mordu des gens par le passé. Une fin de Coupe du monde et quatre mois de suspension. Juste mais sévère, la FIFA.

Les primes

Cameroun et Nigeria, même combat. Que ce soit avant ou pendant la Coupe du monde, les deux nations ont fait parler d’elle pour des histoires de primes, qui se sont plus ou moins réglées dans les temps. Les Nigérians ont quand même tronqué une partie de leur préparation du huitième de finale face à la France (défaite 2-0) pour bien recevoir leur dû.

Femmes des joueurs et hôtel 5 étoiles

Non, les femmes des joueurs de l’équipe de France n’ont pas fait un scandale pour changer d’hôtel à Rio parce qu’elles en voulaient un plus luxueux. En réalité, leurs chambres n’étaient pas prêtes alors que la plupart sont arrivées au Brésil à 5 heures du matin avec enfants sous les bras. C’est pour cela qu’il a fallu leur trouver, en urgence, un nouveau logement.

Neymar et Zuniga

Le genou en avant, droit dans les vertèbres de Neymar. Le geste est violent et a marqué cette Coupe du monde. Comment le défenseur de la Colombie n’a-t-il pas été suspendu a posteriori par la FIFA? En larmes pendant sa conférence de presse, Neymar a expliqué qu’à «deux centimètres près», il aurait pu ne jamais retrouver l’usage de ses jambes.



Les billets illégaux

C’est une vaste escroquerie que la police brésilienne a démantelée. Depuis le Mondial 2002, un prestataire de service de la FIFA revendait illégalement des billets en générant un profit d’environ 70 millions d’euros par Coupe du monde. Selon la police civile brésilienne, le trafic portait sur la revente de billets fournis à titre gracieux par la FIFA à des parraineurs, des fédérations, des ONG ou des joueurs. «La bande facturait beaucoup d’argent pour chaque match. Elle vendait environ mille entrées par match avec un prix de base de 1.000 euros pour chacune». Le cerveau de cette affaire, Ray Whelan, est en fuite.