FOOTBALLFrance-Allemagne: L’an passé, ça s’était mal passé

France-Allemagne: L’an passé, ça s’était mal passé

FOOTBALLLes Bleus ont perdu contre la Mannschaft en 2013. Mais depuis, beaucoup de choses ont changé…
B.V. à Ribeirao Preto

B.V. à Ribeirao Preto

De notre envoyé spécial à Ribeirao Preto (Brésil)

«On leur avait fait mal, mais ils nous avaient fait mal aussi». Synthétique, Didier Deschamps n’en reste pas moins juste. Le dernier France-Allemagne (1-2), en février 2013 au Stade de France, avait un match assez exceptionnel dans le rythme et la qualité technique. Mais comme souvent dans le football, parait-il, à la fin c’est l’Allemagne qui a gagné.



Depuis, pas mal de choses ont changé. La France s’est offert un esprit d’équipe et une organisation tactique solide. «Lors de ce match, l’Allemagne nous avait posé beaucoup de problèmes, se souvient Blaise Matuidi. Ozil jouait meneur de jeu et nous étions en 4-4-2. Il se mettait entre les lignes entre les deux (récupérateurs) au milieu ça nous avait mis en difficulté.» Désormais organisée avec trois milieux, dont un juste devant la défense, la France souffrira moins dans ce secteur-là.

«Tout ce qu’il faut pour les mettre en difficulté»

Sans compter que même sans Franck Ribéry, étincelant ce soir-là, les Bleus ont désormais une puissance offensive inquiétante. «Je pense que ce sera un tout autre match, poursuit le Parisien. On a appris depuis ce match-là. On a évolué dans le bon sens. On est conscient qu’ils peuvent nous mettre en difficulté eux aussi. On a tout ce qu’il faut pour nous aussi le faire.»

A l’époque, Hugo Lloris avait expliqué que «pour gagner ce genre de matchs, il faut que tout le monde soit à 200 % et à son meilleur niveau. Il faut dégager une force collective plus importante.» Ça semble être aujourd’hui le cas. Mamadou Sakho: «Je pense que les forces se sont rééquilibrées, lâche-t-il. On était encore en phase de recherche. L’équipe ne se trouvait pas encore très bien. Aujourd’hui, on a progressé.» Ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus rien à craindre de l’Allemagne. Mais ça suggère qu’il n’y a pas un gouffre entre les deux équipes.