FOOTBALLMondial 2014: Entraînement sous le soleil et bain de foule brésilien pour les Bleus

Mondial 2014: Entraînement sous le soleil et bain de foule brésilien pour les Bleus

FOOTBALLImmense ferveur pour l’équipe de France à Ribeirao Preto…
B.V, à Ribeirao Preto

B.V, à Ribeirao Preto

De notre envoyé spécial à Ribeirao Preto (Brésil),

Si l’équipe de France ne parvient toujours pas à reconquérir son public après la Coupe du monde, elle pourra toujours venir s’exiler définitivement au Brésil. Il est 16h à Riberao Preto et le stade du Botafogo est bouillant pour le premier entraînement des Bleus sur son sol. Entre quatre et cinq milles fans brésiliens sont venus les acclamer. «C’est une grande chance pour nous, explique l’un deux. Riberao est une petite ville, c’est l’occasion de faire parler de nous.»



Bien sûr, ils regrettent l’absence de Ribéry, de loin le plus cité par tous. Mais ça ne les empêche pas de s’enflammer pour une jolie frappe placée de Mathieu Valbuena ou de s’être taggué à plusieurs Benzema et Pogba sur le ventre. Sous un doux soleil, les Bleus s’amusent et joue avec un public conquis. «Ici, au Brésil, on aime beaucoup la France. C’est la nation qui vient en premier après le Brésil», poursuit notre supporter, tout droit sorti d’un concours de sosie de l’ancien défenseur du PSG Alex.

(notre supporter brésilien ressemblant furieusement à Alex)

A la sortie, une fois l’entraînement terminé, c’est la cohue pour gratter une signature ou une photo avec l’une des stars. Une gamine pleure (littéralement) de joie en montrant son «selfie» avec Hugo Lloris. Elle ne sait pas qui c’est.



Des «Allez les Bleus! Allez les Bleus», «Benzema, Benzema» ou encore «Didier ! Didier !» résonnent alors que les joueurs regagnent leur bus, après avoir serré quelques paluches. C'est aussi l'occasion de délivrer un message politique. «Bienvenue France, dehors Blatter et dehors Valcke (les deux grands décideurs de la Fifa)», lit-on sur un drap graffé.

(Bienvenue à la France, Blatter dehors, Valcke dehors)

Il est presque 19 heures, la nuit s’est couchée mais tous restent encore un peu pour profiter. «Ça fait chaud au cœur, souriait plus tôt dans l’après-midi Olivier Giroud. Les Brésiliens ont voulu nous faire voir qu’ils avaient de l’hospitalité, qu’ils étaient heureux de nous accueillir.» C’est donc ça, un pays de foot.

(Un jeune brésilien avec le maillot de Ribéry)