Fernandao, l’ex-attaquant brésilien de l’Olympique de Marseille est décédé dans la nuit de vendredi à samedi au Brésil dans un accident d’hélicoptère dans lequel ont péri quatre autres personnes. Il avait 36 ans. Une fin tragique pour ce footballeur brésilien qui avait débarqué au début des années 2000 à l’OM. Une époque où il était difficile de se faire une place dans un effectif chamboulé à chaque intersaison.

«C’est un joueur que j’ai mieux connu que les autres, nous confie l’ancien président de l’OM Christophe Bouchet. Il s’était gravement blessé au crâne lors d’un match (face au PSG en mars 2003), et je l’avais accompagné ensuite dans sa guérison avec sa famille. C’est un homme qui avait toujours la joie de vivre.» Fernandao, du haut de son 1,90 m, avait aussi réussi, après une première saison ratée (seulement 3 buts), à se faire une place dans l’équipe-type d’un OM qui termine sur la troisième marche du podium en 2002-03.

«Je retiens surtout l’homme»

«Ce n’était pas la meilleure époque de Marseille, souffle Albert Emon, entraîneur du club phocéen en 2001-02. Mais Fernandao avait réussi à se faire une place. Et puis c’est le type de joueur avec qui vous avez envie de communiquer quand vous êtes coach. Toujours souriant et plein de vie.» L’attaquant auriverde a aussi laissé une belle trace sportive à l’OM, avec 73 matchs disputés et 8 buts inscrits. «Mais je retiens surtout l’homme», conclut Christophe Bouchet.