FOOTBALLCoupe du monde 2014: Pour Karim Benzema, «il n’y a pas d’inquiétude à avoir» sur son état de santé

Coupe du monde 2014: Pour Karim Benzema, «il n’y a pas d’inquiétude à avoir» sur son état de santé

FOOTBALLSon adducteur va mieux…
B.V. à Clairefontaine

B.V. à Clairefontaine

Il avait une bonne excuse. Arrivé avec plus d’une semaine de retard au rassemblement de l’équipe de France à Clairefontaine, Karim Benzema gagnait pendant ce temps-là la Ligue des champions avec le Real, malgré un adducteur gauche mal en point. Un problème pour sa future Coupe du monde? Non, assure-t-il.

Comment se porte ce fameux adducteur douloureux?
Ca va mieux, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Je me soigne bien, j’ai déjà repris la course. Je fais beaucoup de soins avec les kinés. Maintenant il faut continuer à travailler, mais c’est beaucoup mieux que contre l’Atletico.

Y a-t-il une chance que vous jouiez dimanche contre le Paraguay?
Ce sera peut-être un peu juste. J’en ai parlé avec les kinés, avec le coach. Je suis en récupération. J’ai couru hier, et là je vais faire un peu de physique. A partir de mercredi de la semaine prochaine ça devrait aller.

Vous avez encore mal?
Non, je n’ai plus mal. Après, l’adducteur c’est toujours un peu compliqué. J’ai toujours un peu peur de tirer, de frapper fort.

Quel bilan tirez-vous de votre saison avec le Real?
C’est forcément une saison exceptionnelle, quand on gagne des titres (en plus de la Ligue des champions, le Real a gagné la Coupe d’Espagne). A titre individuelle, c’est une belle saison avec beaucoup de matchs joués. Ca faisait longtemps que je n’avais pas fait une saison complète comme titulaire. C’est ma meilleure depuis que je suis à Madrid.

Avez-vous l’impression d’être plus fort qu’avant? Pensez-vous que les gens attendent que vous fassiez la différence tout seul en équipe de France?
Je ne le prends pas comme ça, mais après, bien sûr, c’est évident: il faut à chaque fois que je fasse la différence .J’ai progressé, bien sûr que je me sens fort. Il y a eu des critiques, des bonnes choses, des mauvaises choses… Je fais partie des plus anciens en équipe de France et je dois montrer l’exemple aux plus jeunes. Maintenant on est un groupe, c’est un bon groupe. On n’a pas besoin que d’un joueur ou deux.

Estimez-vous qu’on a demande toujours plus à vous qu’à un autre?
Oui mais c’est ça quand on veut atteindre le haut niveau. C’est parfois une impression, mais lorsque j’ai fait des très très grands matchs, le lendemain on dit que j’ai fait un bon match. Mais moi, je le sais quand j’ai été bon ou pas bon. Je continue à travailler et je me fixe des objectifs. Là, c’est d’être performant pour la Coupe du monde.

C’est un rêve pour vous de gagner la Coupe du monde?
Si je dis que je n’ai pas envie d’aller en finale ou de gagner, je serai un fou. On a une très bonne équipe, il ne faut pas sous-estimer l’équipe de France. Mais l’important, c’est de bien entrer dans la compétition. Le premier objectif, c’est de se qualifier.