Coupe du monde: «Le statut de l’équipe de France a changé depuis le match face à l’Ukraine»
FOOTBALL•Mathieu Debuchy a connu un premier match de préparation contrasté face à la Norvège. Il répond à «20 Minutes»...B.V. à Clairefontaine
Une belle passe décisive, quelques difficultés défensives et encore des lacunes physiques. A l’image de l’équipe de France, Mathieu Debuchy a connu un premier match de préparation contrasté face à la Norvège, même si l’ensemble reste positif. Et encourageant, à vingt jours du premier match face au Honduras.
Avez-vous débriefé le match face à la Norvège?
Pas vraiment. Le coach nous a dit deux ou trois mots ce matin. On est satisfait de l’ensemble de la prestation.
Sentez-vous, comme les supporters, qu’il se passe quelque chose autour de cette équipe de France?
Je pense qu’il se passe quelque chose depuis un petit bout de temps. On se sent bien à l’intérieur de ce groupe. Ca vit bien. Depuis le début du rassemblement, tout ce passe comme il faut. C’est une bonne chose. Le match d’hier a confirmé cela.
Vous sentez-vous dans la peau d'un titulaire aujourd’hui?
Titulaire ou remplaçant, je ne sais pas. Il y a un sélectionneur pour choisir. Je donne le maximum. Hier, ça s’est bien passé, même si je suis pas encore à 100%.
Vous vous êtes souvent retrouvé en infériorité sur votre côté droit face à la Norvège, quand Paul Pogba et Mathieu Valbuena ne se replacent pas…
Par moment, ce n’est pas évident à gérer mais notre système de jeu est fait comme ça. On n’est pas encore prêts, il y a des réglages à effectuer pour moi ou pour d’autres joueurs.
On sent quand même que vous vous entendez bien avec Mathieu Valbuena dans le couloir droit…
Oui je me sens bien avec lui de ce côté. Dans les consignes, il doit dézoner et apporter dans le cœur du jeu. Ca me libère le côté et comme j’adore monter, ça me facilite les choses.
Estimez-vous que le statut de l’équipe de France est en train de changer avec ces victoires?
Je ne sais pas. On a enchaîné pas mal de bonnes voire de très bonnes performances. On va être attendus à chaque match. On a beaucoup plus de crédit auprès des autres nations. Quand j’en parle avec mes coéquipiers en Angleterre [il joue à Newcastle], je pense que le statut de l'équipe de France a changé depuis le match face à l’Ukraine.