FOOTBALLCoupe du monde 2014/: Mamadou Sakho capitaine, le choix de Didier Deschamps

Coupe du monde 2014/: Mamadou Sakho capitaine, le choix de Didier Deschamps

FOOTBALLL’ancien Parisien sera titulaire et capitaine de l’équipe de France face à la Norvège…
Mamadou Sakho, le défenseur de l'équipe de France, le 26 mai 2014, au Stade de France.
Mamadou Sakho, le défenseur de l'équipe de France, le 26 mai 2014, au Stade de France. - FRANCK FIFE / AFP
Bertrand Volpilhac

Bertrand Volpilhac

Sacrée promotion. Héros du barrage retour face à l’Ukraine, le défenseur central Mamadou Sakho sera le capitaine de l’équipe de France, mardi lors du match amical face à la Norvège, en l’absence d’un Hugo Lloris ménagé. «C’est une manière de le récompenser pour ce qu’il fait sur le terrain et ce qu’il dégage en dehors aussi, justifie le sélectionneur Didier Deschamps. Je ne veux surtout pas le freiner, bien au contraire, mais l’inciter à continuer sur cette voie-là.»

Titulaire à la Coupe du monde?

Pas toujours titulaire avec les Bleus (il était blessé lors du dernier match amical face aux Pays-Bas), ni-même avec son club de Liverpool, «Mamad» devient soudainement un homme fort du système Deschamps. Même s’il préfère s’en garder, pour l’instant. «Personnellement, j’essaye de toujours donner le maximum, élude-t'il. Je suis un membre à part entière de cette équipe. Après, est-ce que je prends plus d’importance? Non, je reste toujours le même, nature, bosseur et à disposition du collectif.»

«Si demain il a le capitanat, c’est que je compte sur lui»

Et si le brassard devrait logiquement retrouver le bras d’Hugo Lloris dimanche face au Paraguay puis à la Coupe du monde, le défenseur aux 16 sélections semble être le choix définitif de Didier Deschamps pour accompagner Raphaël Varane dans la charnière centrale titulaire au Brésil. Ce que le sélectionneur avoue à demi-mots: «Si demain il a le capitanat, c’est que je compte sur lui, lance DD. La hiérarchie est évolutive, mais s’il y a quelque chose qui marche bien, je ne vais pas changer pour changer. Face à l’Ukraine, à l’aller il n’était pas là (défaite 2-0), et au retour il l’était (2-0). Voilà quoi…»