Ligue 1: Pour Laurent Blanc, le Paris SG doit «chasser l’élimination en Ligue des champions»
FOOTBALL•Après avoir chuté devant Chelsea, le club parisien s’est incliné à Lyon…Stephane Marteau
On a coutume de dire que les grandes équipes ne perdent jamais deux fois de suite. C’est pourtant ce qui est arrivé au Paris SG qui a subi dimanche à Lyon son deuxième revers de la semaine (1-0), cinq jours après avoir été éliminé en quarts de finale de la Ligue des champions par Chelsea. Une déception que les Parisiens n’ont toujours pas digérée, déplore Laurent Blanc, qui pointe également un manque d’efficacité de ses joueurs.
Est-ce que le match de mardi contre Chelsea était encore dans les têtes?
On pensait qu’on avait évacué cette élimination en Ligue des champions. Mais au vu du match de ce soir, ce n’est pas le cas. Pourtant, il va bien falloir tourner cette page car on a un match important à préparer la semaine prochaine avec une finale de Coupe de la Ligue contre cette équipe de Lyon qui a très bien joué et qui a très bien su saisir sa chance. Il va donc falloir remobiliser les joueurs pour qu’ils retrouvent de l’efficacité offensive.
A qui pensez-vous?
Au groupe, aux joueurs offensifs. Ce soir, malgré des situations concrètes devant le but, notre efficacité a été très moyenne.
Y a-t-il un problème avec Lavezzi qui a refusé de vous serrer la main lorsque vous l’avez remplacé?
Non, pas du tout.
Pourquoi avez-vous abandonné votre système en 4-3-3?
On a des joueurs qui peuvent prendre la profondeur. Mais encore faut-il qu’il y ait des ballons donnés dans la profondeur. On avait décidé de renforcer le milieu de terrain avec des joueurs capables de réaliser justement ce geste. Je pense bien sûr à Javier (Pastore). Ce soir, on peut tout remettre en cause, mais je ne pense pas que le système soit la cause de notre défaite. C’est surtout notre fébrilité et notre efficacité offensive.
Votre équipe a-t-elle souffert d’un manque de fraîcheur?
Non, pas plus que Lyon. Notre problème est surtout de chasser cette élimination en Ligue des champions afin de se reconcentrer sur les objectifs du club que sont le championnat et la finale de la Coupe de la Ligue, samedi prochain.
Etes-vous étonné par la fragilité psychologique de votre groupe?
Ce genre de chose arrive dans toutes les équipes, même dans les très grandes équipes. Il y a un facteur aussi qu’il faut ajouter, à savoir que tous les joueurs pensent à la Coupe du monde et qu’ils n’ont pas envie de passer à travers. Ca ajoute de la nervosité et de la fragilité.