Mené 2-0 par l’Allemagne, l’équipe de France a su trouver les ressources pour inverser la vapeur et se qualifier en demi-finale. Il aura fallu attendre l’issue du cinquième match décisif et la très belle prestation de Gaël Monfils contre Peter Gojowczyk (6-1, 7-6, 6-2). De l’aveu même de Carsten Arriens, capitaine de l’Allemagne, «Monfils a été incroyable. Il a servi incroyablement bien, il n’a commis aucune grosse erreur, il était en feu».

Un peu plus tôt dans la journée, c’est Jo-Wilfried Tsonga qui avait permis à la France de continuer d’espérer en battant Tobias Kamke (69e mondial) de manière expéditive, 6-3, 6-2, 6-4. Pourtant, vendredi, Tsonga avait bien mal débuté ce quart de finale contre Peter Gojowczyk (défaite 5-7, 7-6 (7/3), 3-6, 7-6 (10/8), 8-6). «Il y a toujours énormément de détermination. Il y en avait aussi sur les premiers matches, mais ça ne s’était pas bien goupillé. C’est une victoire d’équipe», a déclaré le douzième joueur mondial.

«Si la logique était respectée on devait remporter ces deux simples»

C’est seulement la quatrième fois de son histoire en Coupe Davis que la France remonte un tel déficit. Le double composé de Michaël Llodra et Benneteau a lancé la révolution en battant la paire Andre Begemann/Kamke, samedi. «Il y avait beaucoup de stress, mais on savait aussi que si la logique était respectée on devait remporter ces deux simples. On a su se servir des défaites du passé pour se remobiliser et rebondir au moment le plus important. Tout le monde a ramené un point et c’est la force de notre équipe», rappelle Michaël Llodra.

Grâce à ces trois dernières victoires, la défaite de Julien Benneteau contre Tobias Kamke reste anecdotique. La France accueillera la République tchèque, double tenante du titre, du 12 au 14 septembre, pour les demi-finales.