«La Juve devrait passer. Il n’y a pas photo entre les deux équipes.» Ancien attaquant de l’OL et de la Juventus, Nestor Combin résume le sentiment général qui accompagne la rencontre entre les deux clubs, opposés ce jeudi (21h05), en quarts de finale aller de la Ligue Europa. Mais en dépit des nombreuses absences qui handicapent la formation de Rémi Garde, celle-ci a des raisons de croire en l’exploit.

L’OL n’a rien à perdre: «Le gros avantage des Lyonnais, c’est qu’ils ne sont pas favoris. Cela va donc leur permettre de se libérer», estime Patrice Ferri, consultant sur beIN Sports. De fait, la pression repose sur les épaules des Turinois qui rêvent de remporter une épreuve dont la finale se disputera au Juventus Stadium.

La Juve ne règne plus sur l’Europe: Depuis une finale de Ligue des champions perdue aux tirs au but face à l’AC Milan en 2003, la Juventus n’a plus atteint le dernier carré d’une épreuve continentale. Cette saison, son parcours n’a pas été flamboyant. Reversée en Ligue Europa après avoir terminé 3e d’une poule de Ligue des champions pourtant abordable, elle a souffert au tour précédent pour éliminer la Fiorentina (1-1 et 0-1).

Deux équipes éprouvées: A l’instar de l’OL, la Juve est soumise aux cadences infernales. Le club piémontais, qui s’apprête à disputer son 8e match en 25 jours, commence à tirer la langue. Cela s’est vu dimanche à Naples (2-0) où le leader de la Série A a chuté. «Jouer tous les trois jours n’est pas simple car ce sont toujours les mêmes qui sont alignés en raison des blessures», a reconnu Antonio Conte. Contre l’OL, la Juve devra composer avec les absences de trois défenseurs, Barzagli, Ogbonna et Peluso, et avec la suspension du milieu Vidal.