Coupe du monde: Les retards dans les travaux sont une «leçon» pour la Fifa
FOOTBALL•La Fifa a annoncé qu’elle fera différemment pour la prochain Mondial…S.N. avec AFP
Avec ces interminables retards, la FIFA aurait-elle dû se montrer plus sévère? Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA pense qu’«il y aura potentiellement des risques parce qu’on n’aura pas tout testé». Le Français achevait un énième séjour au Brésil, de cinq jours à Rio de Janeiro pour vérifier l’avancement des travaux. Malgré le fait que «tout était signé depuis longtemps», trois stades sur douze sont encore en chantier (São Paulo, Cuiaba, Curitiba) et deux nécessitent encore des travaux ou retouches (Porto Alegre et Manaus).
«Nous agirons différemment pour la Russie en 2018»
«C’est arrivé, c’est une leçon, et nous agirons différemment pour la Russie en 2018, où il y aura aussi douze villes hôtes, mais avec un seul stade privé», a-t-il annoncé pour éviter les mêmes péripéties qu’au Brésil. En début d’année, c’est Curitiba qui préoccupait le plus la FIFA, au point de lui donner un ultimatum pour la mi-février. La présidente Dilma Rousseff s’est engagée, la ville du sud a montré assez de progrès et la FIFA se dit satisfaite du rythme des travaux.
Désormais, c’est São Paulo qui suscite le plus d’inquiétude, d’autant que la mégapole et capitale économique du pays doit accueillir le match d’ouverture, Brésil-Croatie, le 12 juin. Mais Jérôme Valcke reste confiant: «On a une entreprise solide, Odebrecht, qui travaille dessus, et je suis totalement confiant qu’elle livrera le stade à temps.»