Le PSG domine le championnat de Ligue 1 et devrait succéder à son propre sacre. Le PSG Handball est champion en titre et joue les premiers rôles dans la course au titre, à un point de Dunkerque leader du classement. «Notre vocation est d’être, effectivement, un club multisport. Nous ne nous interdisons rien», affirmait Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du club francilien, aux journals Les Echos.

Les dirigeants Qataris auraient déjà accéléré les négociations avec le Paris-Levallois pour un rachat partiel ou total. Cette probable arrivée plaît non seulement aux dirigeants du PLB mais également aux supporters: «Cela serait une bonne chose d’avoir une locomotive pour le basket parisien et pour le basket français», estime Yvon Briclet, président du club de supporters DarDar. Mais la prudence est de mise, personne ne «tire de plans sur la comète tant qu’il n’y a rien d’officiel. Finissons d’abord le championnat, faisons bonne figure en play-off et on verra après», insiste-t-il.

«Dix millions d’euros ça met du beurre dans les épinards»

Si fusion il y a avec le PSG, les finances du Paris-Levallois s’en verraient bonifiée (c'est peu de le dire). «On attend de l’argent pour donner un coup de pouce comme ils l’ont fait dans l’équipe de foot», espère le président du club de supporters. Les Qataris seraient prêts à mettre sur la table une manne financière d’environ dix millions d’euros, soit le double du budget actuel. «Forcément ça met du beurre dans les épinards», s'amuse Yvon Briclet.

Seul ombre au tableau pour les supporters, l’abandon probable du stade Pierre-de-Coubertin. Jugé trop petit (4 200 places) par les Qataris, le prochain antre du club pourrait être Bercy. Actuellement en travaux, le POBP rouvrira ses portes en octobre 2015, voyant sa capacité d’accueil passée de 17 000 à 20 000 places. Un mal pour un bien selon Yvon Briclet: «Je serai un peu triste mais cela ne sera pas forcément une mauvaise chose, tant que la salle est belle.»