Comme à son habitude l’ancien Blaugrana n’abandonne jamais. «J'y crois», a-t-il affirmé, en évoquant sa présence avec l'équipe de France à la Coupe du monde: «On accentue toujours le côté négatif, je suis capable de relever la tête et de revenir à mon meilleur niveau. J'ai bien récupéré, effectué une bonne semaine de travail. J'espère être au meilleur niveau très vite.»

De retour dans le groupe qui se déplace à Lyon dimanche, Eric Abidal a assuré qu’il allait «très bien». Atteint d’une grippe au début du mois, il a préféré «ne pas prendre de risque, par rapport à ses antécédents». Le capitaine de Monaco, greffé du foie le 10 avril 2013, a précisé ne pas avoir été effrayé par ce retour à l'hôpital. «Pendant la première année après mon opération, c'était souvent le cas, a-t-il souligné. Mais cela faisait un petit moment que je n'avais pas été hospitalisé.»

Concernant ses prestations moins convaincantes avant son état grippal, Abidal a reconnu que ses difficultés pouvaient être autant physiques que psychologiques. «J'ai loupé quelques matches, j'étais un peu moins en jambes, a-t-il lancé. Sur le plan psychologique, j'ai également discuté avec un médecin qui me suit depuis le début. Il m'a dit qu'il faut être vigilent, il peut y avoir un contre-coup après l'euphorie du retour à la compétition en début de saison. Mais j'y crois peu.»