Ligue 1: «Toujours un évènement qui nous libère ou qui nous crispe», remarque Gillot
FOOTBALL•Bordeaux enchaîne un deuxième succès consécutif en battant Lorient (3-2), se relance pour l'Europe, mais le tout dans la difficulté...A Bordeaux, propos recueillis par Marc Nouaux
Bordeaux est de retour dans le wagon des places européennes grâce à sa victoire contre Lorient (3-2), mardi soir. Calés à la septième place, à six points de Lille (3e) et de Saint-Etienne (4e), les hommes de Francis Gillot peuvent nourrir des ambitions pour la fin de saison après un début d'année 2014 difficile.
Etes-vous satisfait par la prestation de vos joueurs?
Il y a des hauts et des bas. On est inconstant dans ce qu’on fait, on a des moments de févrilité parfois et on a des mauvais moments. On va être content de cette victoire. Notre dernier quart d’heure sur la deuxième mi-temps gâche un peu ce que l’on avait fait. On tombe dans une fébrilité derrière. Le premier quart d’heure, on n’osait pas, on n’allait pas chercher. Il y a toujours un événement qui nous libère ou qui nous crispe. Sur la durée, on manque de constance.
Avec Maurice-Belay, Saivet et Faubert devant Sertic et Nguemo, vous semblez avoir trouvé votre meilleure formule au milieu...
Ils sont en forme. Ceux que vous venez de citer ont du rythme, dans le jeu, ils se trouvent bien. On sent qu’ils ont des automatismes, ils ont des forces, on sent qu’ils sont sereins dans tout ce qu’ils font.
Vous avez décidé de relancer Lucas Orban après l'avoir mis sur le banc au profit d'un jeune de 19 ans le week-end dernier...
Ca l’a bloqué au départ et puis ça l’a libéré par la suite. On ne sait jamais comment va réagir un joueur dans ces conditions. Il a eu un début de match difficile. Le fait d’avoir centré sur le premier but l’a libéré. Ce match va lui faire du bien, surtout qu’il est passeur sur deux buts. Il avait un manque de confiance.