SNOWBORDCROSSSotchi 2014: Tony Ramoin: «Je n'aime pas rider comme une saucisse»

Sotchi 2014: Tony Ramoin: «Je n'aime pas rider comme une saucisse»

SNOWBORDCROSSLe spécialiste du snowboardcross se prête au jeu de l'interview vérité...
Romain Scotto

Romain Scotto

De notre envoyé spécial à Sotchi (Russie),

Engagé lundi à Sotchi, le Français répond à l'interview «spéciale JO» de 20 Minutes. Pour en savoir un peu plus sur cet athlète déjà médaillé olympique à Vancouver où il avait décroché le bronze...

Si vous êtes champion olympique, à quoi vous attendez-vous? J'ai déjà eu la chance de vivre l'expérience d'un podium olympique et très honnêtement j'étais loin de m'imaginer ce qu'on pouvait ressentir. Du coup si je suis champion olympique, je m'attends à en prendre encore plus plein la vue et à en profiter un maximum. Après il ne faut pas oublier que ça ne dure pas très longtemps.

Votre premier souvenir de JO? Mon premier souvenir des JO d'hiver c'est la finale du géant parallèle féminin entre Karine Ruby et Isabelle Blanc à Salt Lake City en 2002. A l'époque je faisais du géant et j'étais un grand fan de Karine (décédée depuis accidentellement). Je me rappelle que j'adorais les JO d'été quand j'étais gamin mais concernant les Jeux d’hiver, je n'ai pas de souvenir avant cette course.

Donnez-nous une bonne raison de suivre votre course? Le snowboardcross est très simple à comprendre. Le premier arrivé a gagné. C’est très spectaculaire, il y a de gros sauts, nous ridons à six en même temps sans oublier les chutes! Et enfin la France est une nation forte dans ce sport, alors si vous êtes patriote il ne faut pas se priver.

Votre hantise le jour de l’épreuve? Ma hantise serait de perdre mes moyens au départ et de rider comme une saucisse! Pas spécialement pour le résultat mais surtout parce que je déteste mal rider.

Votre rituel d’avant course, ou votre superstition? Avant j'avais un très long rituel d'avant course. J'écoutais toujours IAM en mettant mes boots, au départ je mettais toujours mes gants de la même façon, mon masque, mes mains sur les poignets de départ, etc... Mais maintenant je n'ai plus spécialement de rituel, par contre si je sens la pression monter je me rappelle la chance que j'ai de pouvoir rider ce genre de parcours et je souris! C'est bizarre mais ça me le fait très souvent.

Votre surnom? Mon surnom n'est pas très original c'est "Toto". Pas pour "la tête à Toto" mais tout simplement parce que c'est le diminutif de Tony. Chez moi on m'appelle "Toons". Je ne sais pas trop d'où ça vient mais tous mes amis d'enfance m'appellent comme ça.