PATINAGE ARTISTIQUESotchi 2014: A la retraite, Brian Joubert veut retrouver «une vie normale»

Sotchi 2014: A la retraite, Brian Joubert veut retrouver «une vie normale»

PATINAGE ARTISTIQUELe patineur a mis un terme à sa carrière de patineur après son programme libre des Jeux…
Romain Scotto

Romain Scotto

De notre envoyé spécial à Sotchi (Russie),

Pour son dernier programme, il a simplement voulu tout donner et savourer les derniers instants de cette longue carrière entamée il y a treize ans. Brian Joubert a tiré sa révérence à Sotchi sur une 13e place honorable. L’objectif est donc rempli pour celui voulait solder un «contentieux» vieux de douze ans avec les Jeux. Un merci devant la caméra, deux pouces en l’air, un salut général et il est temps pour l’athlète de 29 ans de se tourner vers ses projets futurs. Et il n’en manque pas.

Bientôt patineur de gala: «J’étais content de quitter la glace parce que je sais que je vais la retrouver. Que ce soit en France, en Asie, en Russie. Mais dans un autre contexte. Les compétitions sont terminées. Une nouvelle vie va commencer sans entraînements intensifs. Avec des galas. Il faut un bon niveau, mais il y a moins de contraintes. Ça va faire du bien à mon corps. Ce sera encore plus agréable.»

Bientôt entraîneur: «Ça me tenait à cœur de terminer sur des Jeux olympiques positifs. Pas forcément pour gagner une médaille mais parce que j’espère y revenir en tant qu’entraîneur. Je ne voulais pas transmettre une mauvaise image des Jeux olympiques à mes athlètes. Si je reviens aux Jeux, je veux pouvoir dire à mon athlète de profiter tout ça. Je vais commencer à passer les diplômes. Ça va prendre pas mal de temps. J’espère dans deux trois ans. Je voudrai prendre un champion tout petit, à quatre ans, et lui apprendre un maximum de choses.»

Bientôt en couple: «J’ai toujours cette idée dans un coin de ma tête. Mais est-ce que je suis capable de repartir à zéro, de me retaper des entraînements intensifs? Je ne sais pas si j’en suis capable. Je ne sais pas non plus si je peux m’entraîner avec quelqu’un parce que j’ai un caractère assez difficile. J’ai des problèmes de dos en patinant seul alors si en plus je dois porter une partenaire, ça pourrait être pire. Il faut que je pense à tout ça mais pas que je m’emballe. Mais ça pourrait être sympa. J’aurai la réponse cet été, dans cinq mois je serai à peu près fixé.»

Bientôt un homme normal: «Je veux retrouver une vie normale. Faire de la moto, du ski, un barbecue avec les potes, se prendre une bière sans penser forcément au poids. Toutes ces choses. Avoir une vie entre guillemets normale, ce qui n’est pas le cas quand on est athlète de haut niveau. Comme un étudiant qui fait de longues études, il y a des sacrifices à côté. Moi je veux faire ce que je veux.»